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ASF et Orthez

Le 19 Nov. 2014

Un deuxième échangeur pour désengorger le centre-ville ?

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Youpi tralala, youpi tralala, c’est en substance les propos qui ont dû être tenus par le maire d’Orthez, Yves Darrigrand, lorsqu’il a reçu l’engagement écrit de l’État par la voie de son ministre des Transports, Alain Vidalies, pour étudier la possibilité d’un échangeur au lieu-dit “la Virginie”.
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Une opération qui aurait comme but ultime de contourner le centre-ville orthézien grâce à un tronçon autoroutier.
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Ce qu’il faut savoir…

C’est que l’édile pense aux travaux à faire, et notamment au paiement de ces travaux. Or, jusque-là, le Conseil général n’avait pas envisagé les choses de la même façon et imaginait plutôt la création de ce que l’on appelle un “barreau centre”.
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ORTHEZ VILLEMais avec l’engagement de l’État, il change évidemment son fusil d’épaule, ce qui contente au plus haut point Yves Darrigrand. Car sans un sou ni un fifrelin de l’État, Orthez aura besoin du concours de toutes les collectivités territoriales pour boucler son projet et le finaliser.
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Et sa plus grande crainte jusqu’à présent, c’est que le Conseil général ayant mis tous ses sous dans le barreau centre, réponde au moment de faire l’échangeur de “la Virginie” que la bise était venue, qu’il était fort dépourvu, et pas un seul petit morceau de mouche et de vermisseau à se mettre sous la dent…
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OrthezEn attendant, place à l’étude accordée, elle durera de neuf à douze mois, sera diligentée par les ASF (Autoroutes du Sud de la France) et dira si oui ou non, le préfet peut rédiger sa déclaration d’utilité publique pour démarrer le chantier.
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La route est encore longue, mais comme le chantait le poète espagnol, Antonio Machado, “caminante, no hay camino, el camino se hace al andar” (en gros, on vous résume : “il n’y a pas de chemin, il se fait en marchant”) ou bien moins poétiquement : un pas après l’autre…

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