Quelles sont les stations les plus cotées ? Quelles sont les moins chères pour investir ? Quel est l’impact des remontées mécaniques sur les prix ?
Le site dévoile les résultats de son enquête massif par massif. Elle fait ressortir que, avec un prix moyen de 1.940 €/m², les Pyrénées sont le massif le plus accessible en termes de prix.
Sa station la plus chère est Cauterets avec un prix de 2.268 €/m². Suivent, Ax-les-Thermes (2.211 € le m²) et Luz-Ardiden (2.183 € le m)². « Les stations des Pyrénées sont plébiscitées par les Toulousains, voire les Bordelais ayant un pouvoir d’achat inférieur à celui des Franciliens. Par ailleurs, la clientèle internationale y est rare, à l’exception des skieurs espagnols » précise le site.
Avec un prix moyen au m2 de 4.895 € et qui peut monter jusqu’à 6.072 € quand on souhaite acquérir un chalet, les Alpes du Nord décrochent le titre du massif où les prix de l’immobilier sont les plus chers et qui ont connu la plus grande progression : +5,6% sur un an.
Ce sont d’ailleurs des tarifs similaires à ceux des plus grandes villes de France. En effet, les prix de Val d’Isère (11.665€/m²) et de Courchevel (10.242€/m²), les stations françaises les plus chères, ont des tarifs comparables, voire supérieurs aux arrondissements parisiens. A titre d’exemple, le m² dans le 16° arrondissement coûte 11.122€.
La station de ski la moins chère de France est dans les Vosges : Saint-Maurice-sur-Moselle, avec un prix moyen du m² à 1189 €.
Autre enseignement de l’étude, l’impact de la proximité des remontées mécaniques (moins de 2 minutes à pied) est réel puisqu’il fait grimper les prix de +12,5%, tous massifs confondus par rapport aux biens situés entre 15 et 20 minutes à pied des remontées. Cet effet passe à 9,1% si on se situe à moins de 5 min à pied.