Tous les Tarbais connaissent Ozon. Non que la commune soit immense, avec ses 300 habitants, mais pour son abbaye bénédictine, fondée par les moniales de l’Abbaye Sainte-Scholastique de Dourgne en 1955.
Bon, on est d’accord, côté esthétique, cette grosse bâtisse n’a que peu de points communs avec l’abbaye de Cluny, mais avec un peu de matériel, la venue d’ouvriers, un brin d’acharnement et autant de goût et d’idées, elle peut devenir un sacré point d’attraction en Bigorre.
Faisons rapidement l’inventaire : à ma gauche un château, datant de la fin du 17ème, que les religieuses ont entièrement remis à neuf dans les années De Gaulle. Soit 1.749 m² sur 4 niveaux, desservis par un ascenseur. La surface utile du bâtiment est de 5.364 m².
A ses côtés un bâtiment mastoc, mais susceptible d’être transformé en résidences ou à être converti en studios et appartements, allant jusqu’au 4 pièces. Et si un promoteur tombe amoureux du lieu, il aura même la possibilité d’y implanter une trentaine de villas. N’oublions pas l’église, édifiée en 1979 (sous Giscard donc), son cloître et son aile dédiée à Saint-Pacôme.
L’ensemble est actuellement détenu par Gérard Mouronval, un professionnel de l’immobilier amoureux des vieilles pierres, qui est aussi marchand de biens. Acheté il y a treize ans, il y a fait des travaux lourds, peu voyants mais indispensables, de type électricité, assainissement, épuration, etc.
Mais pris par d’autres projets, voici qu’il le met en vente, à un prix qui n’a rien d’exagéré compte tenu de la surface (5.370 m²) et des possibilités commerciales qu’il offre. Le prix ? 1,290 million d’euros. Intéressé vous êtes ?
Faites le 06 20 09 62 69, et osez Ozon !