INDEX

Avenirs et Métiers - L’Estia 3 sera au cœur d’un « smart campus »

Le 07 Oct. 2018

Créée par la CCI Bayonne Pays Basque, l’école supérieur forme déjà plus de 860 étudiants par an et se projette vers l’avenir avec un 3e bâtiment à Izarbel-Bidart…

Ce vendredi, l’Ecole supérieure des technologies industrielles avancées a présenté le chantier de ce qui sera le bâtiment principal de l’école. Estia 3 sera moderne, innovant, fonctionnel, connecté.


Il sera doté de plateaux techniques agiles, de living labs, ouverts à l’expérimentation, pour constituer un « smart campus ». On rappelle que les missions d’un smart campus sont triples : améliorer l’impact environnemental pour proposer un campus durable et responsable développer un campus intelligent, numérique, connecté et responsable ; s’inscrire dans un ensemble plus large constitué par la « smart city ».

Vendredi dernier, André Garreta, président de la CCI Bayonne Pays Basque, Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Jean-René Etchegaray, président de la Communauté d’Agglomération Pays Basque, Emmanuel Alzuri, maire de Bidart, et Xavier Leibar, architecte, ont dévoilé la plaque du chantier.


« Il devenait indispensable de développer de nouvelles installations pour répondre aux besoins pédagogiques, mais aussi aux plateformes d’innovations : PEPSS ; plateforme de prototypage et de tests d’usage, qui travaille, entre autres, sur le cockpit du futur avec un groupe de trente pilotes d’avion long courrier ; et ENER-GEA, qui étudie l’implantation de réseaux d’énergies renouvelables dans les zones rurales » a rappelé André Garreta.


D’ici 2021, l’Estia devra être en mesure d’accueillir 1.000 apprenants dont 750 au cycle ingénieur, 100 dans des masters et mastères, 100 en Bachelor de technologie ou en cycle préparatoire, 50 doctorants. Mais aussi, 200 participants chaque année à des « écoles d’été ou d’hiver », et des « workshops d’experts ». Cela impliquant un nombre plus important de collaborateurs, de enseignants-chercheurs

A noter que le bâtiment Estia 3 sera équipé de systèmes photovoltaïques et éoliens. Il produira de l’énergie verte et stockera l’électricité pour afficher des performances énergétiques en phase avec la démarche RSE conduite par l’établissement et les travaux de recherche en matière d’énergie renouvelables et de réseau électriques intelligents.


L’Estia avec de grandes ambitions…

« Classée 20ème école d’ingénieurs de France par le magazine l’Usine Nouvelle, l’Estia a été créée il y a 20 ans par la CCI Bayonne Pays Basque. L’école forme plus de 860 étudiants sur la Technopole Izarbel à Bidart, au cœur d’un vivier d’une centaine d’entreprises. Stimulés par un environnement structuré en trois pôles (la formation, la recherche et l’entrepreneuriat), les étudiants sont sensibilisés, au quotidien, à la recherche fondamentale ou appliquée et à l’univers de l’entreprise tant par l’apprentissage, la réalisation de projets et de stages que par la création de leur propre entreprise » précise la Chambre de commerce et d’industrie.

L’Ecole supérieure des technologies industrielles avancées assure une formation initiale d’ingénieurs trilingues, fondée sur des partenariats historiques avec les universités anglaises (Cranfield, Wolverhampton, Salford-Manchester), espagnoles (école d’ingénieurs de Bilbao, université polytechnique de Madrid), mais également avec l’université Paris-Descartes.


Chaque étudiant reçoit ainsi un double-diplôme de Master étranger. En complément de sa formation initiale d’ingénieurs, l’Estia propose également des formations spécialisées telles que : le Mastère MAE, parcours Ingénierie de projet ; le Master Stratégie, consultant et chef de projet en organisation logistique et e-business ; le Mastère Spécialisé CILIO. Depuis 2016, elle s’est dotée d’un Bachelor Technologie, destiné aux bacheliers scientifiques ou technologiques.

Sans frontières et polyvalents, les élèves ingénieurs de l’Estia savent inventer des solutions adaptées au monde de l’entreprise. Bien plus qu’une école d’ingénieurs, l’école façonne les talents de l’industrie du futur.


Un site tourné vers l’avenir…

Conçu par l’agence d’architecture Leibar & Seigneurin, le bâtiment veut être « en mesure de relever le défi qui consiste à donner un espace d’expression à une pédagogie tournée vers l’avenir, tout en valorisant les atouts et les spécificités d’un territoire unique. Ainsi l’approche consiste à proposer un édifice particulièrement attentif à sa qualité d’usage, c’est-à-dire un « outil » de formation souple et performant, en lui conférant, dans le même temps, des caractéristiques qui le rendent indissociable du lieu dans lequel il s’inscrit ».

Ainsi le projet apparait lui-même comme une « stratification » des courbes de niveaux, dont les contours épousent avec fluidité les limites parcellaires. Ses lignes accompagnent la morphologie et la topographie du site, conduisant le regard vers le grand paysage.


« La clarté dans l’organisation spatiale du bâtiment s’accompagne d’un travail approfondi sur la souplesse d’organisation intérieure. En effet, les besoins en termes d’espaces pédagogiques et de recherche évoluent au fil des ans. A ce titre, concevoir un édifice capable de s’adapter à ces mutations est essentiel. Le projet est particulièrement attentif à cette question ».

En complément à ce travail sur l’insertion du bâtiment et sa qualité d’usage, a été menée une réflexion approfondie sur son comportement environnemental. L’agence est convaincue qu’une école d’ingénieurs comme l’Estia « se doit d’être exemplaire de ce point de vue, et que son architecture peut devenir la vitrine du savoir-faire qu’elle développe. »

Informations sur le site de l’Estia


3 commentaires au sujet de cet article

  1. Ajoutons à ce beau tableau le fait que l’école est payante (plusieurs milliers d’euros/an), donc réservée à une certaine classe sociale. Quant au niveau de l’école, je travaille depuis plus 20 ans sur Izarbel, dans plusieurs entreprises, et que je n’ai jamais vu (ou entendu) un seul salarié venir de l’Estia.
    Mais bon il y a un beau travail d’architecture, donc le reste hein.

  2. Il y a pourtant plusieurs ESTIA qui travaillent pendant ou après leurs etudes dans Izarbel. J’avais moi meme un bureau dans ESTIA2 pendant mon cursus.
    L’ecole est payante, mais des prêts à taux 0 sont proposés, facilement remboursable avec les métiers decrochés par la suite. Pourquoi râler alors que l’université coute $20K par trimestre aux USA?

  3. Cher Monsieur Etchemendy. J’ai lu avec attention votre commentaire et je souhaiterai juste vous informer qu’à l’ESTIA, il n’y a pas que des nantis. 28 % de nos élèves sont boursiers, 30 % suivent leur cursus par l’apprentissage. Par ailleurs, plusieurs dizaines de nos élèves travaillent dans des startups de la Technolopole Izarbel.
    Je vous invite à nous rendre visite ; nous vous recevrons avec plaisir pour en discuter.
    Bien cordialement

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *