La dernière fois que nous avons parlé ici de Vegeplast, l’entreprise située à Bazet, près de Tarbes, ils réfléchissaient à la façon de transformer de l’amidon de maïs en verre.
La petite “verte” aux 45 salariés, et dirigée par l’ingénieur agricole Vincent Pluquet, un ancien de Vivadour, planchait sur des matériaux biodégradables et biosourcés d’origine végétale.
Depuis, l’entreprise bigourdane a innové…
Ils n’ont pas lâché l’affaire, loin s’en faut, puisqu’ils ont imaginé des éco-dosettes pour les cafetières, des capsules de café 100% biodégradables et compostables, fabriquées à base de fibres végétales et d’amidon. Où chacun se fait son café, façon traditionnelle, le met dans la dosette équipée d’un opercule autoadhésif, et l’insère dans la machine à café compatible, Nespresso par exemple.
« Le choix d’un café artisanal fraîchement moulu » selon la marque pyrénéenne. De fait, les véritables puristes recherchent une torréfaction artisanale, qui apporte au café une saveur incomparable et nettement supérieure.
What else ? Une petite décision lourde de grosses conséquences. Car le géant Nespresso n’a pas du tout, du tout aimé l’initiative de la petite entreprise haut pyrénéenne et s’est énervé. L’affaire a fini devant les tribunaux. Mais qui a gagné ? Vegeplast.
Donc autorisée à commercialiser son éco-dosette, dès ce début d’année 2015, tandis qu’elle déménagera aussi vers Ibos et des locaux flambants neufs. Et comme l’épisode Nespresso a laissé quelques traces économiques, Vincent Pluquet n’écarte pas l’idée de leur réclamer des dommages et intérêts.
Un p’tit café, George ?