Chic, le Grand Hôtel Saint-Jean, de Saint-Jean-de-Luz, ne va pas tarder à rouvrir ses portes. Modernisé, débarrassé des scories de l’incendie qui l’avait meurtri l’an dernier, c’est un nouveau départ pour l’un des lieux les plus emblématiques de la ville côtière. Nouvelle décoration, nouvelles prestations, nouvelle directrice, et nouveau chef en la personne de Christophe Grosjean.
Nous aurons amplement l’occasion de reparler dans ces colonnes de la réouverture du Grand Hôtel, qui aura lieu d’ici quelques jours, le 1er juin, avec le début de la saison. On se souvient qu’il y a un an, un incendie s’était déclaré au dernier étage de l’édifice, entraînant la fermeture du site.
Ce qu’il faut savoir…
Et aujourd’hui, c’est le changement dans la continuité, puisque Véronique Allègre-Concedieu a pris la suite de Jean-Marie Gras. Ancienne directrice de l’hôtel Hermitage Barrière de La Baule, et du Castel Marie-Louise (Relais & Château), dans la même ville et du même groupe, elle arrive à Saint-Jean précédée de la meilleure réputation.
D’emblée, elle a posé sa patte sur sa nouvelle demeure, en plaçant aux fourneaux Christophe Grosjean, le chef étoilé du château de Brindos.
De quoi redonner quelque lustre à la cuisine du Grand Hôtel, qui avait perdu son étoile Michelin au temps de Nicolas Masse, l’ancien chef Richard Daulay (qui part à l’Auberge du Chapelet à Arcangues) n’ayant pas eu le temps de la récupérer.
Place donc à Christophe Grosjean, grandi à Carmel, en Californie, puis au Chabichou à Courchevel, passé chez les frères Pourcel à Montpellier avant de poser ses couteaux durant cinq ans au petit bijou de Serge Blanco. Il lui faudra sans doute dorénavant oublier son foie gras des Landes aux cerises, ou son agneau de lait aux artichauts et fèves, au profit d’une cuisine plus diététique, plus légère en calories, comme le réclame la clientèle du lieu, qui vient aussi pour la thalasso.
Réjouissons-nous donc sans contraintes de la réouverture du Grand Hôtel et de la présence de Grosjean en cuisine. De quoi donner encore davantage d’attraits à une ville qui n’en manque déjà pas.