Au gré de nos balades paloises, nous avons rencontré Philippe Gourgues, un photographe amoureux de son métier, ou plutôt de son art, dont il discourt avec chaleur.
Plutôt que de raconter (mal), nous l’avons laissé parler (bien)…
« Souvent, on me demande pourquoi la photo. Je fais toujours la même réponse. Je ne sais ni dessiner, ni peindre. La photo me permet d’exprimer mon regard attiré par le détail. Pour moi, c’est une passion. Elle a commencé alors que je devais avoir sept ou huit ans. Dans le grenier de la maison de mes parents, à Pau, j’ai trouvé un vieux cube noir. Mon premier appareil photo, un Kodak target six-20. Ensemble, nous avons fait des centaines de reportages… dans le quartier. Et comme les films étaient chers, il y en avait rarement un à l’intérieur.
« Vers mes douze ans est arrivé, grâce au Père Noël du journal « Sud-Ouest » un appareil utilisant des films en 135. Je l’ai rapidement abandonné pour mon premier reflex, un Zénith E, un an plus tard. Depuis, j’ai toujours fait des photos. Animalières ou de voyages.
« En 1992, je rencontre un photographe publicitaire auprès de qui j’apprends le travail de studio. L’année suivante, avant de partir pour l’ex-Yougoslavie, j’achète mes premiers boîtiers et optiques professionnels de reportage. J’en réalise de nombreux, en free-lance, pour plusieurs media. « Apgphotos » naît en 2004 et se spécialise dans la photo publicitaire et le reportage professionnel. Du studio, qui favorise la création, et du terrain, pour la découverte des autres. Des voyages aussi, qui alimentent mon site et mon blog.
« Après plus de dix ans d’activité, la passion est intacte, le rêve aussi. Et même si, parfois, les temps sont difficiles j’apprécie toujours autant de balader mes boîtiers. Ils sont pour moi l’occasion de faire des photos, mais surtout des rencontres tellement enrichissantes (humainement bien sûr). »
Envie d’en savoir plus ou de le rencontrer ? Son studio est situé au 4 cours Léon Bérard ou sinon via son site Internet ou son blog perso.