Tous adhérents à l’espace associatif de coworking « Réseau Partagé », leurs idées communes ont poussé, naturellement, ces quatre entrepreneurs à s’associer dès le printemps 2020, pour développer leur entreprise.

La société tire son nom de la plante très répandue sur les dunes landaises, qui plonge ses racines très profondément pour s’installer durablement. Un symbole fort pour les entrepreneurs, qui ont, en plus, trouvé idéal que ce nom ne comporte que quatre lettres.

La machine est lancée…

Les premiers produits sont d’ores-et-déjà en production. Il est par exemple question d’une wordclock, une horloge avec des mots, pour les non-bilingues, dont le prototype a été validé, et dont la production est en cours. On parle aussi d’une borne d’arcade, d’enceinte Bluetooth, etc.

Mais le produit phare d’Oyat est une horloge des marées, bien différente des horloges traditionnelles. « Pour remettre au goût du jour la machine à prévoir les marées, utilisée de 1870 à 1970, l’idée était de concevoir une horloge des marées originale et utile, qui mêle authenticité et technologie », explique la société.

Les objets seront réalisés à partir de matériaux naturels et réutilisables. Et pour garantir une précision digne des plus grands horlogers suisses, Oyat a décidé d’avoir recours à l’impression 3D, et à la découpe laser. Une minutie qui permet à ses horloges d’être également fiable dans le temps.

Au final, on aura donc un produit visuellement atypique, puisqu’en fibre optique, en opposition aux aiguilles classiques. Il sera décliné en cinq modèles différents, dont un, Ultra Design, ne sera fabriqué qu’en cinq exemplaires. « Nous proposons différents modèles pour permettre toutes les contributions », explique l’un des entrepreneurs.

Une campagne de crowdfunding sur la plateforme Ulule est d’ailleurs mise en place pour cette horloge. « Les fonds récoltés nous permettront de mieux équiper notre atelier et d’amorcer notre production en série. Notre objectif doit être atteint en 40 jours ! Nous allons avoir besoin d’un maximum de soutiens et de partages pour l’atteindre. », intervient Julien Treffel.

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Respect de l’environnement…

Pour rappel, les quatre associés sont tous désireux de minimiser l’impact de leur production, aussi bien sur l’Homme que sur la nature. « Nous travaillons au maximum avec des matériaux écologiques, locaux et durables, ainsi qu’avec des partenaires locaux et indépendants, engagés dans une démarche écologique et/ou sociale et solidaire », confie Julien Treffel.

A ce niveau là, on peut noter l’association Zéro Déchet des Grands Lacs, qui sensibilise à la problématique des déchets et qui tend vers une démarche zéro déchet. Pour certains produits, l’association reçoit un pourcentage sur le prix de vente.

La Smalah, qui est une association citoyenne de développement économique et culturel, est également partenaire d’Oyat. Elle fournit aux quatre entrepreneurs du bois, des composants électriques, et autres matériaux nécessaires à la réalisation de leurs produits.

Oyat proposera donc des produits respectueux des Hommes et de l’environnement. « Mais l’aspect esthétique est fondamental ! On peut être écolo et souhaiter vivre dans un bel environnement joliment décoré » conclut Julien Treffel.

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