Un vrai raz-de-marée. Tout le monde ne parle que d’eux : article dans Les Echos, portrait dans Capital, l’émission de M6, ils ont même refusé TF1 pour ne pas recevoir trop d’abonnés d’un coup.

À l’heure où l’on rechigne à monter sa boite, à prendre des risques, les deux compères se sont lancés il y a un an pile poil dans l’aventure. En enfants d’Internet, ils maîtrisent l’outil et savent que leur entreprise l’utilisera pour vendre en ligne.

Mais pour vendre quoi ? Le marketing a une règle principale : se différencier. Et pourquoi pas le fromage, se dit Olivier, élevé à Jurançon, à l’ombre de la fabrique Saint-Albray. Suivent des cours de crémier fromager délivrés par l’Ifopca, des visites nocturnes à Rungis pour connaître, apprécier et choisir les meilleurs fromages. Ça, c’est fait.

Reste peut-être le plus difficile : imaginer un emballage susceptible de garder les saveurs et la fraîcheur des produits. Les tests se suivent jusqu’au jour où la solution est enfin trouvée, sous la forme d’une boîte isotherme en mousse de polystyrène, qu’accompagne un sachet de gel réfrigérant.

Car le fromage doit être conservé entre 4 et 8° C tout au long de son périple. Et depuis un an les box Nouveaux Fromagers se vendent… comme des petits pains : quatre fromages au lait cru soigneusement sélectionnés, envoyés chaque mois à un millier d’amateurs abonnés, pour la modique somme de 19,90 euros + 5 de livraison.

On y trouve même un petit livret de dégustation. À l’heure du bilan, la start-up réalise un chiffre d’affaires de 200.000 euros et dégage déjà du bénéfice.

Prochaine étape le Royaume-Uni, puis la Belgique et l’Allemagne. Car en France, on a du fromage ET des idées !

Informations sur le site Internet des Nouveaux Fromagers