Ce n’est plus un secret pour personne. L’inspecteur de police bayonnais, Patxaran, et le réservé Manzana se détestent cordialement.
Mais devant la pression du ministère de l’Intérieur constatant que “les belles villas, à Bayonne comme à Biarritz, commencent à sauter à la vitesse à laquelle un festayre confirmé engloutit les verres de vin”, ils sont contraints de faire à nouveau équipe ensemble. Surtout pour s’opposer au très méchant Gaiztoa.
Vous l’aurez compris, nous vous parlons de la nouvelle aventure dessinée par Pierre George sur un scénario de Jean-Yves Viollier (dont nous vous recommandons le blog bondissant “Bisque, Bisque, Basque”), parue aux éditions Atlantica, et intitulée “C’est de la bombe !”.
Ce qu’il faut savoir…
Le tout premier exemplaire de la bande dessinée, sobrement nommé “Manzana et Patxaran” nous avait déjà permis de constater la plume alerte du dessinateur Pierre George lorsqu’il s’agit de reproduire les beautés du Pays basque. Et s’est imposé immédiatement comme “LA” BD 100% basque que l’on adore.
Des personnages bien campés et auxquels on s’attache immédiatement, des dessins superbement réalisés, un scénario bien ficelé, Manzana et Patxaran ont tout pour obtenir du succès, et le recueillent d’ailleurs sans aucun mal.
Ils enchaînent les dédicaces, parfois accompagnés de leur copain Pottoka, héros malgré lui (ou pas) du premier tome. Dans une phrase qui, eu égard à l’actualité, sonne étrangement, Jean-Yves Viollier rappelle que “l’abus de BD n’a jamais nui à la santé”.
Mais demeurons dans l’aspect festif qui préside à ce deuxième opus, sachez que vous pouvez trouver “C’est de la bombe” dans toutes les bonnes librairies de la région, ou l’acheter en ligne sur le site de Atlantica pour la modique somme de 15 euros. C’est peu payé pour une bonne tranche de rire.
Merci Presse lib pour ce commentaire très sympa, même si les aventures de Patxaran et Manzana semblent bien dérisoires en ce moment. Je pense aujourd’hui à mes copains dessinateurs, et en particulier à Cabu, avec qui j’ai travaillé si longtemps et qui m’éblouissaient par leur talent. Ils ont dû prendre de sacrées tranches de rires, cette semaine, avec le pigeon fou qui, au milieu de plus d’un million de manifestants, a réussi à balancer une fiente sur Hollande, ou avec ces quatre millions de personnes qui n’avaient jamais lu Charlie et qui se sont levés à six heures ce matin pour le découvrir.
Oui, plus que jamais l’impertinence doit rester la vertu cardinale de notre pays!