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CRÉATEURS ET PASSIONNÉS - Le Soulor 1925 entre au Palais

Le 02 Juil. 2021

L’entreprise béarnaise de chaussures va exposer son modèle Ossau à l’Élysée, sélectionné dans le cadre de la Grande exposition du Fabriqué en France, les 3 et 4 juillet…

Une véritable reconnaissance pour le savoir-faire de cet atelier installé à Nay depuis janvier dernier.


Le Soulor 1925 sera aux côtés des Landaises Castex (édredon) et Pyrenex (doudoune), du Laboratoire gersois Odost (Buccotherm) et du Bigoudan Mersen Boostec (miroir de télescope spatial).

Au total, 121 autres produits français représenteront chacun un des 101 départements de métropole et d’Outre-mer.


Depuis 2016, Stéphane Bajenoff et Philippe Carrouché ont su faire perdurer et transmettre le savoir-faire des chaussures Paradis-Pomiè, rebaptisées Le Soulor. L’entreprise, historiquement basée à Pontacq, a finalement repris sa place dans le cœur des consommateurs et, grâce à ce renouveau, elle a pu embaucher neuf personnes pour compléter ses effectifs.


« Notre combat pour sauvegarder les savoir-faire locaux et faire rayonner la région a finalement payé. Être sélectionné pour participer à la Grande exposition du Fabriqué en France est une reconnaissance du travail de toute l’équipe du Soulor 1925 », raconte Stéphane Bajenoff.

Entièrement assemblée dans l’atelier, les chaussures Le Soulor 1925 sont entièrement personnalisables et faites sur-mesure. Directement inspirée du modèle emblématique de la chaussure de berger Vignemale, l’Ossau est pourtant plus souple et possède des couleurs plus flashy.


« Quand nous sommes arrivés, les randonneurs utilisaient le modèle Vignemale, qui n’était pas du tout adapté à la moyenne et haute montagne. Nous avons donc décidé de décliner ce modèle en utilisant des cuirs gras nobles de chez Degermann, souples et confortables », se souvient le co-gérant.

À titre d’exemple, il faut un jour et demi de travail, 60 pièces et 120 manipulations pour réaliser le modèle Ossau, mais également un savoir-faire qui a failli se perdre à jamais. « Quand nous avons repris cette entreprise, il n’y avait plus que Robert dans l’atelier. Il part aujourd’hui à la retraite et cette reconnaissance est un beau cadeau pour son départ » ajoute-t-il.


Afin de transmettre les techniques utilisées dans l’atelier (le montage à la main et le cousu norvégien) et assurer la pérennité de l’entreprise nayaise, les 13 salariés partagent les secrets de leurs métiers avec les jeunes générations. En effet, depuis 3 ans, le Soulor 1925 accueille des compagnons du devoir.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site lesoulor1925.com

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