Nous sommes en 2008, dans la région parisienne. Une équipe de jeunes passionnés d’acoustique, menée par Yvon Maurel et Timothée Cagniard se retrouve pour mener à bien un projet carrément ambitieux : créer une enceinte « tout en un », sans ces wgrrrhhhhgr de fils qui courent partout et en particulier entre nos pattes.
Et sept ans plus tard, l’entreprise va de succès en succès, et vient même d’implanter son labo au Pays basque, à Ustaritz, dans la zone d’activités Mentaberrikoborda. Bienvenus !
Ce qu’il faut savoir…
En fait, elle y a installé, il y a maintenant un an, sa salle « semi-anéchoïque », une chambre sourde dont les parois absorbent les ondes sonores ou électromagnétiques, en reproduisant des conditions de champ libre et ne produisant donc pas d’écho pouvant perturber les mesures.
C’est là que sont testés in vivo ses enceintes haut de gamme, commercialisées en des lieux plutôt huppés, type Chamonix, Megève, Paris… et Biarritz (dans les magasins « Cour intérieure »).
Ici, pas de chaîne industrielle, mais du sur mesure, en fonction des besoins et des habitudes de l’usager, ou du mélomane, et ça fonctionne plutôt bien.
C’est ainsi qu’est né, entre autres, le Cube Thruster, une table basse musicale et connectée, avec en façade un haut-parleur central et deux bass-reflex en aluminium. Si on regarde l’arrière, on constate la présence de deux autres hauts parleurs, afin d’obtenir une spatialisation du son. Sur le dessus de la table se trouve un poste de réglage (volume, basses, aigus).
Et lorsqu’il est connecté, le Cube est compatible Bluetooth 4.0, avec une entrée optique, une au format RCA et une entrée mini-jack 3,5, afin de raccorder l’appareil voulu. Une petite performance technique, allez-vous penser. Oui, mais pas que.
Car en plus de son utilité audio, le Cube offre l’aspect d’une table basse, imaginé par le designer bordelais Samuel Accoceberry. Le prix ? 990 euros.
Et puisque nous parlons d’argent, l’entreprise vient de finaliser sa première levée de fonds, obtenant 635.000 euros de financements de la Région Aquitaine, le Conseil départemental 64 et de deux fonds d’investissement : Expanso Capital et BPI France. Une démarche appuyée par Aquitaine Développement Innovation, l’agence du Conseil régional.
Cette aide devrait permettre à la Boîte Concept de viser encore plus haut. Pourquoi pas une télévision connectée avec toutes les sources d’écoute ? Made in Euskadi, en plus !