C’est une belle histoire que celle de Karine Coutière. Dans ses jeunes années, elle effectue son premier job d’été chez Baby Love, qui à Labrit fabrique des chaussures pour bébés.
Naissance d’une vocation, elle effectue des études de styliste, qui lui permettent d’intégrer la boîte en tant que styliste modéliste. Elle y restera vingt-deux ans, jusqu’à son démantèlement.
Et depuis cet été, c’est elle qui a repris les locaux vacants et lancé sa propre marque de chaussons pour bébés, Paskap !
Ce qu’il faut savoir…
Une belle aventure, non exempte de risques, puisque Karine ne veut produire « que » français : le cuir épais de taurillons vient d’Espelette, les lacets de Cholet.
Exception à la règle, les cuirs de chèvre et d’agneau, plus souples, proviennent d’un atelier portugais, qui utilise un processus de tannage végétal, donc sans métaux lourds. Une exigence de haut de gamme dans la catégorie ardue de la layette cadeau.
Certes, par rapport à Baby Love, la voilure a été réduite. Là où oeuvraient autrefois quatre-vingt couturières, il n’y en a plus que deux, produisant pour l’instant quelque 220 paires mensuelles, un chiffre qui devrait rapidement augmenter devant le succès attendu.
Avec son initiative, Labrit a de sérieuses chances de redevenir l’un des hauts lieux de la chaussure pour bébés, considérée comme un produit de valeur et vendue ici en moyenne 60 euros, bien loin du tout venant asiatique que l’on trouve trop souvent en grandes surfaces.
Les pieds de vos délicieux bébés méritent très certainement un tel produit. Landais. Et de qualité.
Ca m’a l’air très mignon. Merci PresseLib pour l’adresse
Belle inItiative et bonne chance
Super !
Je suis moi-même un ancien styliste de KIKERS, bonne chance à Karine.