Tout Biarrot connaît la bijouterie de Christophe Amestoy. Située auparavant place Clemenceau, elle est depuis trois ans implantée avenue Edouard VII.
Un lieu consacré à la haute joaillerie, puisque Christophe ne se contente pas de vendre des pièces de grandes maisons, telle Lalique, mais crée ses propres bijoux, réalisés grâce à une imprimante 3D. Ce qui vient de lui valoir le label « Productivez » décerné à l’Assemblée Nationale.
Ce qu’il faut savoir…
Hum, « productivez », on ne va pas remettre le Prix Nobel à celui qui a inventé ce terme, mais derrière ce mot moche se trouve le syndicat des machines et technologies de production qui chaque année, décerne son label aux « industries du futur ».
Cette année, 13 entreprises ont été consacrées, toutes engagées pour une industrie compétitive. Et toutes des boîtes industrielles, sauf… Amestoy, qui ne doit pas en revenir d’être à pareille fête.
Quoique que Christophe et son équipe ont quelque mérite, puisqu’ils sont parmi les premiers à utiliser les technologies hi-tech, CAO 3D et prototypage en joaillerie.
Il raconte : « Ces outils nous ont ouverts de nouvelles voies créatives : plus de facilité dans la complexité. » Le plus bel exemple en est la bague Store, la dernière née de la maison, en or jaune ou habillée de diamant.
C’est cette prise de risque et cette réussite que Productivez (décidément, on s’y fait pas) vient de récompenser, permettant à l’équipe Amestoy de mettre au point des objets uniques, en utilisant des matériaux magiques.
Tout cela grâce à une imprimante de prototypage qui permet de réaliser en résine les modèles conçus sur ordinateur.
On est loin du petit artisan du Sentier en train de façonner une bague à petits coups de maillet. Ici, on maîtrise le temps, le coût et la complexité des formes.
Le labellisé Christophe va pouvoir continuer à productiver avec succès dans les entrailles de son laboratoire. Pour voir le résultat, c’est avenue Edouard VII. N’oubliez pas votre charnet de cake.