Un homme de l’ombre ? Pas vraiment, car cela suppose basses manœuvres, louvoiements, intrigues. Des postures à l’opposé du tempérament d’Henry Buzy-Cazaux, Béarnais jusqu’à la moelle, quoique né à Bayonne il y a 52 ans et aujourd’hui président de l’IMSI, l’Institut du management des services immobiliers. Un homme de poids dans le secteur. On fait connaissance ?
On passe sur la scolarité, c’est loin, tout ça : Pau, Nay, puis une prépa littéraire à Louis-le-Grand, à Paris, et une agrégation de philo. On l’attend en fac, comme maître assistant et plus tard professeur, en fait il décide de passer le concours d’instit, qu’il obtient les mains en haut du guidon, avec le titre honorifique de major de sa promo.
Le voilà parti avec son baluchon pour une banlieue glauque (ce n’est pas ce qui manque en région parisienne), à Chanteloup-les-Vignes, avec en guise de têtes blondes de forts tempéraments, faits pour les études comme Ariane Dombasle pour jouer au football. Une vraie école de la vie pour Henry, qui comme Edith, ne regrette rien, rien de rien.
Tiens, nous sommes en 1988 et son « pays » François Bayrou vient d’être nommé président de la Mission interministérielle de lutte contre l’illettrisme. Un domaine qu’il connaît particulièrement bien. Et s’il lui faisait une offre de service ?
Contre toute attente, sa candidature spontanée est acceptée, avec en plus le poste d’assistant parlementaire du jeune député. Deux ans plus tard, il passe conseiller de Pierre Méhaignerie, alors président du CDS, le parti centriste, où il se familiarise avec les questions immobilières.
C’est dans ce domaine qu’il se lance dès 1991, à la FNAIM, la Fédération nationale de l’immobilier, pour en devenir le délégué général. Mais décidé comme un Béarnais, il paye son franc parler et se fait évincer de son poste, pour cause de divergences avec sa direction, ne partageant pas vision optimiste du marché et encore moins la gravité de la crise.
Aussi il y a sept ans décide-t-il de créer son propre cabinet de stratégie immobilière et lance l’Institut du management des services immobiliers (IMSI), sur Paris. Et bientôt sur Pau, puisqu’en partenariat avec l’ESC, il en a implanté une succursale menant à un « Bachelor Business Development », une spécialisation 3ème année de chargé de gestion et de négociation immobilière.
Tel est cet homme discret, rond, jovial, et chauve, à l’accent qui chez nous ne se remarque même pas (ce sont les autres qui ont un accent), et qui envisage, sait-on jamais, de faire un jour de la politique. Au moins lui connaîtra l’entreprise !
Merci d’avoir mis en lumière HENRY BUZY CAZAUX. Il a été mon patron, en son temps, toujours porté par le respect de l’homme. Comment ne pas se sentir fédéré par un tel manager. Chacun de nous en rêve, il l’a fait un bonheur. Aujourd’hui il est devenu un ami et j’en suis tout aussi fier.
Je ne connaissais pas HBC jusqu’à aujourd’hui où je viens de lire son article sur les résidences secondaires.
J’ai été accroché par son nom où j’ai flairé une origine béarnaise. BUZY est le nom d’un petit village entre PAU et OLORON, tout près du village où est né mon père. Ma petite recherche a confirmé mon interrogation.
Bravo pour son parcours.