Fashions victimes de tout poil, shoes addict du monde entier, aboulez-vous fissa pour une petite leçon de Catalan.
Ne traînez donc pas des pieds, car justement nous allons parler mode, espadrilles, voyager jusqu’à Ibiza et revenir du côté de Toulouse, le tout sur des accents de réussite new yorkaise, parisienne, italienne et londonienne.
Le mot du jour, c’est Ball Pagès.
Ce qu’il faut savoir…
Une marque née de la danse traditionnelle et folklorique d’Ibiza, où l’on porte les espadrilles, et qui, on vous le donne en mille, s’appelle “El ball pagès”. Pour Gemma Serra Vila, définie comme architecte globe trotteuse (et élève de Jean Nouvel, ça calme), native de Barcelone et résidant à Toulouse, il n’en fallait pas davantage pour se lancer.
Auprès des ouvrières femmes d’Ibiza, elle a appris à tisser l’espadrille à la main, respectant le savoir-faire ancestral, apprenant à utiliser une fibre de pita 100% naturelle.
En septembre 2013, elle rencontre Carole Benazet, directrice artistique du multimarques Département Féminin, et Ball Pagès, la marque, peut naître. Aussitôt les premières espadrilles lancées, uniques, exclusives, faites à la main à partir des matières les plus nobles, elle rencontre le succès. Et sur les podiums du moment, l’espadrille façon Ball Pagès se forge un nom et une réputation.
La collection 2015 vient de sortir, et affiche ses ambitions dans le monde du luxe et de la mode. Car ces espadrilles-là ne sont pas à rapprocher de notre petite “sandale” basquounette, à 5 euros la paire.
Point du tout. Ici, on tape dans le lourd. Comptez plutôt entre 180 et jusqu’à 280 euros la paire. Mais c’est beau (oui, mais c’est cher), oui mais c’est beau (oui, mais c’est cher)…
Sur www.ball-pages.com, découvrez la paire qui vous plaît, et que votre homme se fera un plaisir de vous offrir, à l’approche de l’été. Allez messieurs, ne soyez pas pingres, ce sont des Ball Pagès, tout de même…
Même dans les ventas de Dantxaria on ne trouve pas d’espadrilles à 5€. Encore moins pour des vraies faites en France à Mauléon avec le bout cousu main… au moins 20 euros et bien belles et moins snobes, certes !