Et si l’actualité nous fait nous intéresser à cette S.C.P, c’est que l’un de ses membres a été élu à la tête de la Chambre des notaires des Pyrénées-Atlantiques, des Landes et des Hautes-Pyrénées, en la personne de Frank Carnejac, un nom qui nous dit quelque chose ; voyons, fouillons notre mémoire immédiate : nada.

Plus lointaine, oui c’est ça, il fut, il y a longtemps, le correspondant de « La Nouvelle République », salut confrère. Preuve que la presse mène à tout à condition d’en sortir, il mène en parallèle des études juridiques poussées, à l’université Toulouse 1 Capitole, à Paris II et à Aix en Provence (avec une spécialisation de droit de l’urbanisme et des collectivités) parce qu’un titre de notaire, ça ne s’obtient pas dans un baril de Bonux. Le voici doté d’un diplôme supérieur du notariat, il y a dix-neuf ans maintenant. Le journalisme perd l’un des siens, le droit gagne un serviteur, snif.

Illustration d’un parcours impeccable, le Tarbais vient donc de prendre les rênes de la Chambre interdépartementale de trois de nos départements, à la suite de Me Frédérick Feuilette, son confrère à Anglet.

Au fait, la Chambre, ça sert à quoi ? Il s’agit d’un établissement d’utilité publique, destiné à assurer la représentation de la profession dans le ressort de chacune des Cours d’appel, soit 215 notaires et Offices dans le cas présent. Ces notaires se réunissent deux fois l’an en assemblée générale, veillant sur la déontologie, sur la bonne tenue des comptabilités des études et contribuent à la mise en valeur de l’image des notaires. Avec un ancien journaliste à sa tête, ce sera un jeu d’enfant.

Au fait, félicitations, maître Frank.