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Fleurs de Gascogne

Le 22 Nov. 2015

Pour l’amour du Pélargonium, bientôt à toutes les sauces…

Fleurs de Gascogne à Saint-Vincent-de-Tyrosse, c’est typiquement le genre d’entreprise qu’on aime chez PresseLib’. Du genre “Eh oui, leur petite entreprise a traversé la crise”.

D’abord, parce qu’ils se battent, résistent à la difficulté économique ambiante, et on sait que ce n’est pas tous les jours tout rose (ah ah ah)… Mais loin de baisser les bras, ils innovent et ont toujours une idée derrière la tête et le coeur. En plus, ils font dans les fleurs, et rien que ça, ça donne envie de les soutenir…

Ce qu’il faut savoir…


fleursgascogne4pelargoniumToutes les fleurs, oui, mais avec une marotte singulière pour le Pelargonium. Et sur leur site, de bien nous expliquer différences entre pélargonium et géranium, conseils de culture et autres précisions fort utiles pour les jardiniers de notre trempe, à savoir nullissimes.

Mais comme les banques ne sont pas poètes pour deux sous, et ne financent pas (plus) l’audace, Yannick Fournet, à la tête de Fleurs de Gascogne, a cédé à la tendance bien utile du “financement participatif” et récolté plus de 5.000 euros (5.350 exactement) sur Miimosa. Pour le Pélargonium ? Un peu, oui. Beaucoup, même. Mais ni en bouture ni en bouquet cette fois.

 


fleursgascogne1pelaromL’idée est d’amener le Pelargonium dans nos assiettes. Bien entendu, il étudie la possibilité “huile essentielle”, mais surtout la saveur aux multiples vertus qui pourrait exhausser les plats des plus grands chefs. Parmi eux, Anne-Sophie Pic, vient d’intégrer une saveur pélargonium dans sa toute nouvelle carte.

Le projet ambitieux, mené avec sa fille Pauline, porte le doux nom de Pel’Arom, et vous donnera envie d’associer les parfums de rose, de citron, d’épices ou de menthe du Pélargonium à vos plats, qu’il s’agisse de pâtisserie, glace, gastronomie, chocolat, confiture, boissons ou infusions…

 


FLEURSExistait-il une plus belle façon de rebondir après un redressement judiciaire (en juin 2014) ? Désormais, Yannick – et Pauline – croient à nouveau en l’avenir, et nous ça nous donne une foncière envie de les soutenir à fond. Pas vous ? Ca sent bon, presque aussi bon que le pélargonium, le retour du succès…

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