SINGLE CREATEUR

Félix Seger

Le 27 Juil. 2015

Le caméraman de choc de Yann Barthès

Félix Seger, 26 ans seulement, est plutôt fier de son parcours. La preuve, il le dévoile en détail sur Internet, bien qu’il ait peu de chances de pointer à Pôle Emploi dans les années qui viennent.

Car cet illustre inconnu est l’un des meilleurs caméramen de la place, ainsi qu’il le démontre chaque semaine dans « Le petit journal » de Yann Barthès. Petite précision : il est palois.

Ce qu’il faut savoir…


 

SEGER1C’est en effet à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour qu’il obtient son DEUG d’Histoire, avant d’initier un DUT de journalisme, option télévision, à Tours.

Ses classes, il les effectue dans le Colorado, en réalisant un Journal télévisé hebdomadaire avant de revenir sur Paris, où il intègre la Matinale de Canal+ en tant que JRI (Journaliste reporter d’images) – réalisateur. On le retrouve tournant des sujets d’actualité pour « Le supplément », prélude à son intégration dans l’équipe du Petit journal, l’émission vespérale et décapante de Yann Barthès.

C’est sans doute grâce à son expérience à l’étranger que celui-ci le choisit à l’été 2013 pour courir le monde et envoyer des sujets dits sensibles, peu traités – ou du moins sous un autre angle – par les JT traditionnels.

Et en neuf mois, ce sniper de l’info a calculé qu’il avait déjà parcouru six fois le tour de la terre, visité 18 pays et passé 350 heures dans une carlingue d’avion. Avec à la clef des frayeurs, comme ces tirs de mortier à Donetsk, ou ce qui ressemblait fort à une prise d’otage par des pro-Russes à Slaviansk.

Malgré ces risques assurés, Félix et son complice Martin Weill n’apparaissent jamais à l’écran, laissant à leurs images toute leur force et leur impact. Rien d’étonnant qu’elles constituent le moment fort d’une émission qui a besoin de se renouveler sans cesse.

séger petitjournalAprès des vacances méritées, prises… à Paris, Félix est reparti sur les routes, caméra au poing afin de nous donner des images que l’on ne voit… nulle part ailleurs.

Un commentaire au sujet de cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *