Entre David Castera et le Dakar, c’est une histoire de famille, et une histoire d’amour. Ce n’est encore qu’un môme quand il voit son père penché sur des motos, triturant moteur, fourche, carbus pour le compte d’Hubert Auriol, qui remportera l’épreuve dans les deux catégories, moto et auto.
Mieux, le paternel, tombé raide dingue de l’épreuve, fait promettre à son David de fiston, âgé alors de douze ans, de participer un jour à la course. Ainsi naissent les vocations.
Ce qu’il faut savoir…
C’est chose faite en 1994, lors de sa première participation, menée sans trop de moyens ni de sous. Surprise, non seulement il termine l’épreuve mais surtout, figure à la huitième place du classement, ce qui lui vaut d’intégrer derechef Yamaha, comme pilote officiel.
Le succès ne sera pas au rendez-vous : cinq participations, dont deux retours en avion sanitaire, avec comme meilleur résultat une troisième place en 1997. Il est temps de tourner la page et de se lancer dans une autre aventure, celle de l’événementiel. On le découvre organisateur de courses, ce qui l’enchante mais ne dure qu’un temps, car ASO l’appelle pour remplacer son directeur sportif, qui vient d’être accidenté.
Une nouvelle vie s’ouvre à lui. Car son rôle ne se limite pas à veiller au bon déroulement de la course. Il commence en fait bien en amont, un an auparavant, avec les repérages, la préparation, anticipant les risques, tant pour les concurrents que pour les populations.
A lui et à Etienne Lavigne la tâche de tracer le parcours, qui soit technique, difficile mais possible. Et télévisuel.
Mais tout ça, c’était avant. Car le Palois quitte le Dakar pour mieux y revenir. Dorénavant comme navigateur de Cyril Despres, lui aussi ancien motard, sur la Peugeot 2008 DKR.
Un équipage inédit et performant, qui va aller faire ses gammes en août prochain sur les 7.000 kilomètres du China Grand Rally. Pilote, organisateur, navigateur, David n’a pas fini de nous étonner !