C’est pourtant simple : il s’agit d’un instrument de musique à vent, ancêtre baroque du trombone, avec pour le différencier sa perce (la taille intérieure du tube), plus petite que le trombone actuel. Cela dit, Laura joue bien évidemment aussi du trombone.
Pourquoi nous intéresser aujourd’hui précisément à elle ? C’est que cette native de Pessan a fait ses humanités musicales dans les écoles du Gers, en jouant du trombone depuis l’âge de sept ans, transité par le Conservatoire de Toulouse, avant de devenir elle-même professeur de musique à Masseube et l’Isle-Jourdain.
Une simple transition, puisqu’on la retrouve aussi dans l’Orchestre Mozart et à celui de chambre de Toulouse.
Mais c’est ailleurs qu’elle a pris son envol. Direction Londres, où elle s’est présentée aux concours des quatre conservatoires. Résultat : elle a été acceptée par tous. C’est la vénérable Royal Academy of Music, fondée en 1822, qu’elle a retenu pour y mener sa licence, qu’elle vient de réussir avant d’entamer son master.
Déjà, elle a commencé sa vie d’errance orchestrale, qui va la mener d’ici peu en Tchéquie et en Allemagne. Pas en tant que soliste, mais au sein d’un orchestre, là où elle s’épanouit le mieux, pour demain faire partie d’un orchestre symphonique.
Retenez son nom, Laura Agut. Et celui de son instrument : la sacqueboute. C’est ça, bravo !
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