Sur sa page Facebook, des citations systématiquement liées à la danse. “La danse n’a plus rien à raconter, elle a beaucoup à dire” (Maurice Béjart). Ou “danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot.”
Marotte d’adolescente ? Loisir artistique ? Pas vraiment. Car elle, c’est Axelle Burgues, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est habitée par sa passion, au point de se faire remarquer, du haut de ses 17 ans.
Ce qu’il faut savoir…
Comme le succès naît souvent de rencontres, on peut se demander quelle est la valeur réelle de cette petite citation, une autre, lâchée sur son mur Facebook : “On se demande parfois si la vie a un sens. Puis l’on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie.” Et si cette dernière assertion nous titille, c’est que l’on sait la place qu’a eu, dans la jeune carrière d’Axelle, Agnalys Ananos.
Son école de danse à Anglet n’est ni la plus grande, ni la plus prestigieuse. Toutefois ici, la passion semble la première des motivations.
On ne sera plus surpris alors d’apprendre que, formée ici, Axelle Burgues ait raflé tous les prix et accessits, et réussi l’audition d’entrée dans la prestigieuse école de danse new-yorkaise de Alvin Ailey, fondée en 1958, “the school to be”, pourrait-on affirmer.
Une véritable institution. Et notre petite angloye l’intégrera dans la section modern-jazz.
Agnalys a de quoi être fière. Les parents d’Axelle aussi. Quant à Axelle elle-même, il faudrait lui demander si le coeur brille davantage quand on est déjà une étoile à 17 ans ?