On pourrait en faire des tonnes avec eux. Sysveo s’envole. Sysveo et ses drones aux noms d’oiseaux, colibri, pinson et drôle de moineau. Sysveo, c’est “Choucar”.
En revanche, on ne trouve rien de rigolo à dire sur leur changement d’adresse, de la Technopole Izarbel vers la Technocité de Bayonne, si ce n’est qu’il leur permettra de déployer leurs ailes, ou plutôt celles de leurs drones.
Ce qu’il faut savoir…
Car, vous l’aurez compris, Sysveo fait dans ce que l’on appelle sobrement “l’e-travail aérien”. Avec leur douzaine d’employés, Sysveo n’en finit pas de réussir. Clément Alaguillaume et Benoît Debray représentaient l’entreprise au CES, Consumer Electronic Show de Las Vegas début janvier.
Ils n’ont pas fait que jouer aux machines à sous, mais on surtout renforcé leur collaboration avec 3DRobotics, signant un partenariat pour un développement sur le marché professionnel en France. Ils viennent en outre d’obtenir l’homologation de leurs deux derniers drones, le Choucar et le Xori8+FR. Leur formation de télépilote est jugée 100% satisfaisante.
Bref, ça roule pour eux, ou plutôt ça vole… Et on pourrait même rajouter que ça “neige” pour eux, avec la démonstration à Cauterets de l’utilité des drones, même par grand froid. Un drone utile en pays de ski et de neige ? Eh bien oui, pour suivre un skieur par exemple, pour surveiller tel équipement un peu lointain, ou pour lâcher les explosifs qui servent à déclencher les avalanches. Vous n’y auriez jamais pensé ? Eux oui, et c’est certainement tout ce qui fait leur talent et justifie aujourd’hui leur réussite.
On se demande quand même comment rentre un drone dans un carton de déménagement ? À l’heure qu’il est, direction Bayonne, Sysveo devrait être en mesure de nous le dire.