L’épreuve du Covid-19 qui a secoué le monde entier a été particulièrement douloureuse et difficile à gérer, étant donné la violence avec laquelle elle est survenue.
À l’heure des bilans, le Département a rappelé les nombreuses actions déployées auprès des plus fragiles, grâce à une dynamique publique et privée mise en place depuis 2012, réunissant les acteurs institutionnels et socio-économiques.
Dès le 18 mars, trois cellules d’urgence étaient opérationnelles. Elles intervenaient dans la protection de l’enfance, des personnes âgées ou handicapées. Des actions ont également été menées par la réserve civique, des agents du Conseil Départemental, et des employés d’établissements médico-sociaux pour un soutien auprès des populations à travers l’aide aux devoirs, des activités ludiques, le service des repas…
En lien avec la Chambre de commerce et d’industrie, la Chambre des métiers et en coordination avec la préfecture, toute une filière de production locale s’est retrouvée mobilisée autour de l’entreprise Nervures, pour assurer une commande ferme du Département de 30.000 masques visant à pallier la pénurie.
L’atelier d’insertion Le Fil d’Ariane à Lannemezan, l’ancienne Blanchisserie des Gaves à Soulom, celle des Pyrénées à Lourdes, Récup’Action 65 et bien d’autres entreprises des Vallées des Gaves se sont investies à fond pour la protection des habitants. La plate-forme collaborative Hapy.entraidons-nous.fr a permis de faciliter la mise en relation entre ceux mettant à disposition les matériaux de fabrication, ceux produisant les masques, et ceux en recherchant.
Une belle chaîne de solidarité particulièrement réactive grâce à la mobilisation de tous ces acteurs, que Michel Pélieu, président du Conseil départemental, a tenu à souligner lors de ce bilan.
La dynamique de Solid’Actions 65 (schéma de développement initié en 2018), s’appuyant sur une gouvernance partagée et une coordination de proximité entre social, médico-social et sanitaire, s’est donc révélée très efficace en cette période de crise inédite.
Au point d’être remarquée au niveau national, et de désigner les Hautes-Pyrénées comme « laboratoire » pour une gouvernance future des politiques de l’autonomie par la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie).