Le Col du Soulor, est certes connu pour être un point de passage du Tour de France, mais aussi comme haut-lieu du pastoralisme. Il va désormais symboliser aussi la coopération entre le Béarn et la Bigorre.
Un symbole justement marqué le 18 décembre dernier par la rencontre au Col (au sommet, donc !) du président Georges Labazée (Béarn) et de Michel Pélieu (Bigorre), mais aussi des communautés de communes du Pays de Nay, pour le 64, et du Val d’Azun, pour le 65.
C’est aussi à cette occasion qu’a été présenté le projet d’aménagement et d’offre touristique du Soulor.
Ce qu’il faut savoir…
Le premier objectif est de capter le flux de touristes (en période estivale, près de 3.000 véhicules/jour transitent ici) par l’aménagement du site et aussi sa valorisation. Mais pour ce col frontière entre les deux départements, l’obligation d’une coopération territoriale forte s’impose.
Nul doute cependant qu’elle aboutira, car ce n’est pas la première fois que les deux territoires s’associent pour davantage de réussite. Ils conduisent déjà d’autres projets en commun, comme l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, les stations de ski fédérées sous la marque N’Py, le bureau de développement économique de l’Adour (soutenant les entreprises du Pays basque, du Béarn et de la Bigorre), ou encore les aéroports de Tarbes et Pau engagés dans une étude sur leur rapprochement.
Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas ? Dans les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Atlantiques, ça fait longtemps que l’on oeuvre pour, qu’au contraire, elles se rencontrent sans cesse.