Mgr Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes, a fait appel à un spécialiste pour améliorer l’organisation des Sanctuaires et sécuriser sa situation économique. Il faut dire que Lourdes a du faire face à d’énormes dégâts avec les inondations de 2013, tout en subissant une baisse sensible des pèlerinages organisés.
La cité bigourdane, qui recevait environ 1 million de pèlerins par an via des groupes venant du monde entier, n’a pu qu’enregistrer une forte érosion pour se retrouver à environ 600.000. Même si cette chute a été en partie compensée par l’augmentation des pèlerinages individuels ou en famille, il faut trouver les moyens de relancer la fréquentation.
Ainsi, Lourdes a accueilli récemment le premier salon professionnel français du tourisme spirituel qui représente un marché énorme dans le monde. L’objectif est de développer avec les opérateurs des offres plus complètes.
Toute la difficulté des Sanctuaires est d’assurer sa pérennité économique sans se livrer à une commercialisation du culte. Comme on le sait, la vente de souvenirs de Lourdes est interdite dans l’enceinte des Sanctuaires. Seuls des cierges sont proposés sur place et sur le site Internet.
La baisse de fréquentation de Lourdes pèse aussi sur le montant des dons, même si à la suite des inondations les fidèles se sont montrés particulièrement généreux.
Toute la ville suivra attentivement cette réflexion sur l’avenir de la grotte, dont elle dépend fortement.