À la base, c’est plutôt une bonne nouvelle pour Lourdes que ce décret ministériel du 15 octobre qui en fait une “station de tourisme”.
Mais au concret, c’est plus difficile à mettre en œuvre qu’il n’y paraît.
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L’obligation vient du besoin annoncé « d’ôter les œillères » de ceux qui viennent à Lourdes uniquement pour les Sanctuaires.
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Ce qu’il faut savoir…
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Oui carrément, « ôter les œillères », découvrir la ville autrement, autour d’autres centres d’intérêt, perle posée au creux de la paume des Pyrénées.
Encore trop nombreux sont ceux qui ne connaissent de la cité mariale que sa grotte, ses bougies et ses cathédrales.
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D’ores et déjà, deux parcours sont mis en place, l’un axé sur Bernadette – qui restera toujours Bernadette ! -, l’autre sur la ville fortifiée, telle qu’elle existait avant les apparitions et qui a été un peu oubliée depuis.
On reparle aussi plus sérieusement des jardins suspendus.
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Bien entendu, les visuels touristiques vont aussi changer, et l’on évoque un deuxième office de tourisme situé dans la ville basse. Mais la volonté du nouveau maire, Josette Bourdeu, suscite là quelques grincements de dents côté opposition municipale.
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Car les sous demeurent la préoccupation et le principal frein à tout développement, qu’il soit économique, touristique ou les deux, quand ils sont aussi intimement liés qu’à Lourdes.
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L’énorme avantage, c’est qu’il n’est nul besoin de réfléchir au parc hôtelier, déjà largement existant à Lourdes ! Ouf.