Dans le cadre de sa rubrique quotidienne, développée en collaboration avec le BO, PresseLib’ vous embarque à la découverte de tout ce qui constitue l’univers de ce club emblématique du rugby français.
C’est une initiative forte des dirigeants du Biarritz Olympique Pays Basque : à chaque match à la maison, un club basque sera mis à l’honneur. Coup de projecteur aujourd’hui sur Saint-Pée-sur-Nivelle, avec Jean-Baptiste Borthaire, co-président.
Le SPUC va parrainer le premier match de la saison. Votre avis ?
Jean-Baptiste Borthaire – Nous sommes très heureux de cette mise en avant du Saint-Pée Union Club pour l’ouverture de la saison de Pro D2. Notre logo va être présent sur le maillot des joueurs du BO, c’est une fierté pour tout le club. Nous allons aussi pouvoir inviter des joueurs, des jeunes, des dirigeants grâce aux 200 places offertes par les Biarrots. Enfin, nous allons tenir une buvette à Aguiléra et les bénéfices permettront de participer au financement de l’école de rugby. C’est une très bonne idée de la nouvelle équipe du BO qui donne ainsi un coup de pouce précieux aux clubs amateurs.
Votre école de rugby fonctionne bien…
J-B. B. – Oui, et elle est aujourd’hui regroupée avec celle de Sare. L’école de rugby accueille 130 enfants, de 6 ans jusqu’aux minimes. Le SPUC a sorti de nombreux bons joueurs. Par exemple Maxime et Ximun Lucu qui jouent au BO, ainsi que Charles Olivon qui évolue aujourd’hui à Toulon.
Vous êtes co-président depuis longtemps ?
J-B. B. – Depuis une dizaine d’années. Je suis co-président de la section Rugby avec Claude Leconte. Dans la famille, nous avons le virus du rugby. Mon petit-frère, Jean-Léon, a joué à l’ouverture au BO dans les années 1987-90. Maxime et Ximun Lucu sont mes neveux ; et je suis le parrain de Maxime.
Comment se porte le club ?
J-B. B. – Nous avons déjà parlé de l’importance de l’école de rugby. Côté seniors, nous avons actuellement 55 licenciés et nous évoluons en Fédérale 3 pour la deuxième année consécutive, avec comme entraîneurs Patrick Lagisquet et Hervé Durquety. Le club va fêter ses 50 ans : une période pendant laquelle il a engrangé 3 titres de champion de France en Première Série (1984 et 1992), puis en Promotion Honneur (2014). Ceci dit, il faut se battre en permanence pour trouver des partenaires afin de financer notre fonctionnement. Ce que fait notamment Jean-Paul Estaynou. Ce n’est pas simple et la mise en valeur de notre club par le Biarritz Olympique constitue un bel encouragement.
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