L’annonce est sibylline : « des travaux perturberont l’accès du site du 2 octobre 2017 au 2 mars 2018 ». Pourtant, derrière ce commentaire lapidaire, c’est bien d’une véritable rénovation qu’il s’agit, pour le Château fort de Lourdes, et son Musée Pyrénéen aux 70.000 visites annuelles. Un nouvel espace d’accueil où sera intégrée la boutique du musée.
Si la visite du site demeure maintenue pendant les travaux, la billetterie file en haut des ascenseurs, et l’accès est impossible aux personnes en fauteuil roulant. Justement, c’est aussi l’accès handicapés qui est en cours de rénovation, avec des toilettes spécialement adaptées, et une partie extérieure, sur la chaussée, agrandie.
Une première phase de travaux qui durera donc jusqu’en mars, et devrait coûter 338.500 euros. Un petit arbre de travaux qui cache une forêt d’aménagements à venir, puisqu’à Lourdes, on prévoit une maîtrise d’œuvres spécialement dédiée à la protection des collections du château. Ainsi que le recrutement d’un conservateur-directeur.
Parce que Lourdes, c’est pas seulement la grotte… C’est aussi ce « vaisseau de pierre » et ses mille ans d’histoire, de la conquête de la Gaule au comte de Bigorre qui en fit sa résidence, du domaine royal sous Henri IV à la prison, ou à la caserne qu’il devint au 19e siècle.
C’est en 1894 que la ville de Lourdes achète le château fort, et en 1921 que le Musée Pyrénéen y voit le jour. Sa devise ? « Rien de ce qui est pyrénéen ne doit nous être étranger ». Normal qu’aujourd’hui, on fasse tout pour la respecter…
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