Y’a pas que le foot dans la vie, même si au bar, au bureau ou à la maison, on ne parle que de ballon rond et des mérites comparés de Pogba et de Valbuena. Et si vous avez déjà pris vos quartiers d’été sur la Côte basque, autant troquer la baballe pour les petits bateaux qui vont sur l’eau.
Ainsi en baie de Socoa viennent de débuter les Championnats du monde des catamarans SL16, qui tiennent toutes leurs promesses.
Jusqu’au 4 juillet prochain, vous aurez ainsi l’occasion de découvrir cette embarcation volante à deux coques, reliées par un trampoline, d’une longueur de 4,80 m et d’une largeur de 2,32 m, (15,5 pieds) pour un poids total de 152 kilos, véritable dragster des mers à la vitesse impressionnante.
Ce qu’il faut savoir…
Une vraie gageure pour le Yacht Club Basque, l’un des rares du Pays, et en tout cas le plus important des Pyrénées-Atlantiques, qui a monopolisé depuis quatre ans ses 1.100 membres et surtout sa douzaine de moniteurs pour travailler sur ce projet.
Les spectateurs tant néophytes qu’avertis peuvent ainsi découvrir les secrets de cette discipline, et de cette catégorie due à Yves Loday avec un équipage composé d’un barreur, qui comme son nom l’indique, barre et navigue, tandis que son équipier s’occupe de l’écoute de grand voile (palan) et du spi.
49 équipages, représentant une douzaine de nations, dont la Nouvelle-Zélande et l’Australie concourent sur le plan d’eau. Mais derrière l’événement qui s’avère remarquable se cache un projet cher au club, consistant à promouvoir l’activité handivoile, la délaissée de toute fédération sportive.
D’ailleurs, la totalité des bénéfices de l’événement sera reversée à cette catégorie. Les dirigeants du club y ont été sensibilisés via le Samsad de l’hôpital de Bayonne, qui prend en charge les traumatisés crâniens puis les accompagne dans le sport, à Urt dans le cyclisme, à Anglet pour le tennis, et donc à Socoa pour la voile.
Le YCB, qui a obtenu le label « handi » a ainsi pu aménager ses équipements pour un meilleur accès et envisage, si la recette est bonne, d’acquérir un bateau handivoile de 9 à 10 mètres, facilement accessible pour les personnes à mobilité réduite.
Au plaisir de la compétition se mêle donc celui de la bonne action. Un exemple à suivre ; amis footeux, pourquoi vous toussez ?