Dis, monsieur Presselib’ qui sait tout, c’est quoi Cittaslow ? Très bien, mon enfant, très bonne question. Il était une fois, à Brà en Italie, en 1986, des élus et des administrés qui se mirent fort en colère en refusant l’installation d’un fast food.

De ce mouvement, naquit le désormais célèbre « Slow Food ». Jusque-là, tu suis, pas vrai, petit ? Eh bien, toujours en Italie, en 1999 cette fois, un certain Paolo Saturnini, à Greve in Chianti, accompagné des maires de trois autres villes, décida de lancer le label Cittaslow. Et quand une philosophie est bonne, elle s’internationalise vite, ainsi le labbel Cittaslow fut vite reconnu mondialement. Aujourd’hui 191 villes de 29 pays sont labellisées, dont 8 en France.

Et parmi ces 8, Mirande, la gersoise. Cittaslow, autrement dit « ville lente » si on cause littéral, est un label attribué aux villes où il fait bon vivre, où l’on prend le temps. Quand on sait que le Gers s’affiche comme « le complice des jours heureux » suivant son slogan, on ne s’étonnera plus qu’il soit intéressé pour devenir le fer de lance du mouvement en France.

Et même s’il faut remplir plus de 60 critères pour obtenir son Label Cittaslow, ils n’ont pas peur. On sait que Barbotan, Saint-Clar, Eauze, Samatan, Cazaubon et Simorre travaillent activement à remplir tous les critères. Qu’ils feront valoir lors de la réunion internationale du réseau qui se tient jusqu’au 26 juin avec ses 300 délégués à… Mirande, la pionnière du Label pour la France.

Le Gers, département Cittaslow, où il fait bon vivre et où l’on prend le temps ? Nous, on sait déjà que c’est le cas, ne reste plus qu’à le faire découvrir au monde entier. C’est en bonne voie…