Vallée de la Barousse. Village de Troubat. Et juste au-dessus, en surplomb, la falaise éponyme, aux teintes panachées de gris-bleu et d’ocre, sa grotte. Si vous ne la connaissez pas, c’est le signe que vous n’êtes pas un féru d’escalade.
Car, dans les années 1985 et 1986, elle fut le théâtre des toutes premières grandes compétitions d’escalade du pays. La dernière fut remportée par un certain Gilbert Ogier. Avec ses voies dures et soutenues, environ 70 surplombantes, et d’autres plus faciles côté Carrière, ensoleillées, la falaise de Troubat a tout d’une grande. Pas un grimpeur ne peut y échapper en arrivant dans les Pyrénées.
Oubliée ? Pas vraiment, et surtout depuis qu’a été annoncée l’entrée de l’escalade comme discipline des Jeux Olympiques de Tokyo pour 2020. La semaine dernière, ils étaient tous (les grimpeurs, suivez un peu) à Bercy pour les Championnats du monde d’escalade et handi-escalade, mais on vous l’annonce, ces 24 et 25 septembre, la falaise de Troubat va retrouver ses fastes d’antan, côté grimpette. 30 ans après.
Un village animation, des photos anciennes et des reportages, des initiations à l’escalade, des démonstrations par les grands noms de la grimpe du moment, et clou (piolet ?) du week-end, un spectacle de danse-escalade proposé par Antoine Le Ménestrel avec la Cie des Lézards Bleus (19h30).
Le repas de la falaise suivra, à 20h30, pour la modique somme de 16 euros (gratuit pour les moins de 10 ans) et on espère qu’il n’y aura pas de soupe de cailloux au menu. Ou de l’escalope sur une belle salade. (celle-ci est de circonstance, mais uniquement réservée aux contrepèteurs en tout genres !)