Pour comprendre d’où vient Surf Cities, il faut prendre une machine à remonter le temps, et repartir huit années en arrière. C’est à ce moment-là qu’Anna Désirée, consultante en communication, découvre le surf et tout son environnement.

« J’avais beau être à Paris, cet univers me fascinait. Au fur et à mesure, j’ai eu envie de partager cette passion, en créant un blog, Surf and the City, qui permet de rendre accessible au plus grand nombre toute cette culture si particulière », commence-t-elle.

Une première initiative se monte en parallèle de son activité professionnelle et de son blog : des journées, deux à trois fois par an, qui regroupent des séances de surf, de yoga, autour de plats équilibrés préparés par un chef spécialisé.

« Surf Cities c’est un peu la continuité de tout ça. On retrouve l’accès facile au surf et à son monde, mais aussi des conseils, des adresses, des rencontres avec des figures marquantes de ce sport. A découvrir également des reportages chez des entrepreneurs qui proposent des approches innovantes, le tout centré sur les relations humaines. C’est le plus important pour nous, puisque c’est ce qui représente le mieux cette culture ».

Après une campagne de financement participatif réussie, et même un petit peu au-dessus des attentes, la petite dizaine de personnes qui oeuvre autour de Surf Cities a pu voir le premier numéro sortir le 5 juillet dernier.

« On peut le retrouver en physique dans les commerces dédiés : librairies, FNAC, Cultura etc. Il est également disponible dans des enseignes partenaires comme Roxy ou Quiksilver, et dans d’autres boutiques par-ci par-là, sur la côte principalement ».

Le numéro 1 de Surf Cities est donc orienté vers trois points majeurs de la culture surf : Biarritz, capitale basque du sport, Hossegor, son homologue landaise, et Le Helleux, ville guadeloupéenne que fréquente très régulièrement Anna.

Un projet porteur de valeurs…

Ce « mook », mélange entre magazine et book, n’est pas unique que par son contenu. En effet, plusieurs engagements ont été signés par Anna Désirée, dont un partenariat avec la Surf Riders Foundation.

« J’avais déjà eu l’occasion de travailler avec eux. Ce partenariat est important pour nous. Cela a du sens de parler des femmes et des hommes qui font l’univers du surf, qui donnent accès à sa culture. Pouvoir travailler avec une association de ce calibre est une fierté ».

Pour chaque numéro de Surf Cities écoulé, un euro est reversé à l’association. « Grâce à ça, nous avons pû intégrer un cercle réduit de donateurs, qui se compose majoritairement d’entités qui font bouger l’univers de la glisse. Cela permet de développer la notoriété de notre passion commune et, encore une fois, de la rendre accessible ».

« L’idée c’est qu’entre le blog et le magazine, notre activité s’apparente à un vrai média surf lifestyle. C’est en tout cas nos objectifs d’évolution », conclut la fondatrice. Avec l’accueil chaleureux réservé au premier numéro, l’aventure est en bonne voie.

Plus d’informations sur le site internet Surf and the city