On fait risette parce que le petit oiseau va sortir. D’où ? Des 39 caméras de vidéo-protection de l’espace public à Tarbes. La capitale bigourdane est pourtant bien loin des chiffres de la délinquance ou de la violence inhérentes aux mégapoles françaises.
Mais voilà déjà six ans que la mairie s’est équipée, version prévention. Un investissement lourd, financé par l’Etat à 50% dont Gérard Trémège, maire, avait justifié ainsi l’investissement à l’époque : « On se donne les moyens de déceler l’incident, d’identifier les fauteurs de trouble en complète synergie entre les services de la police municipale, de la police nationale et de la justice ».
Parce qu’il n’y a pas que la sécurité, mais aussi l’aide à la population. Un accident, une chute, et l’opérateur peut prévenir les secours immédiatement, aider à la résolution d’une enquête, etc. Toutes visibles, c’étaient 39 caméras qui avaient ainsi été installées dans le centre-ville et les grands axes routiers. Certaines caméras étant même programmées pour pivoter à 360°.
Seulement voilà, un audit municipal réalisé il y a peu est sans appel : les caméras ont mal vieilli, victimes certainement de ce que l’on appelle doctement de nos jours l’obsolescence programmée ! Sur 38 caméras qui restaient, la plupart ne fonctionnent plus, et le centre opérationnel de supervision est loin d’être adapté.
Donc, rénovation immédiate. Le centre de la rue André Fourcade va être entièrement refait et amélioré et les caméras changées pour d’autres en haute définition dès le 1er semestre 2017.
Souriez, vous êtes filmés ! Et bien filmés !