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Budget participatif gersois, saison 2

Le 22 Fév. 2019

Le succès de la première édition imposait d’aller plus loin : 35.000 Gersois ont voté, 1.000 projets ont été présentés et 375 ont été validés…

Les trois coups pour le lancement de la deuxième édition du « Budget participatif gersois », BPG, ont été donnés ce mercredi 13 février en début de soirée, dans la salle polyvalente de Vic-Fezensac.


Ce sont environ quelques 200 personnes dont des conseillers départementaux, des maires et des présidents d’associations qui ont assisté à la réunion.

Le président  du Conseil départemental, Philippe Martin, rappela les grandes lignes se rapportant à la première édition du BPG qui  a été un succès avec  la participation de 35.000 gersois (25 % du corps électoral), la présentation de 1.000 projets dont 375 ont été validés, parmi ces derniers, 45 au final seront retenus, d’ailleurs 41 d’entre eux sont en cours de réalisation.


Pour le BPG 2, il s’agira de peaufiner ce que fut le « prototype », d’amener davantage de projets et « d’en concrétiser une centaine environ », souhaite Philippe Martin. Ce dernier d’ailleurs compte sur une large participation citoyenne lors des ateliers prévus dont celui de Vic-Fezensac et celui de Gimont le 20 mars. Une synthèse de ces deux ateliers sera restituée ensuite à une commission citoyenne composée de 30 membres dont 10 conseillers départementaux et 20 citoyens.


L’occasion pour le président du Conseil départemental de préciser que « le BPG n’est que le premier étage d’une fusée qui en compte trois car, explique t-il, il faut aller plus loin dans la démocratie participative en créant un groupe important de citoyens pour les consulter sur certains dossiers (2ème étage de la fusée) et en mettant en œuvre une démocratie coopérative (3ème étage de la fusée) ».


Puis, ce fut le moment pour les personnes de s’installer autour de tables afin de s’exprimer sur les questions suivantes : « Le BPG1 a garanti au moins un projet lauréat par canton. Maintient-on cette règle ? », « Lors du BPG 1, aucun montant plafond n’était fixé. Garde-t-on ce principe ? », « Dans le BPG1, tous les projets « jouaient » dans la même catégorie quel que soit leur montant. Conserve-t-on cette règle ? ».

Le Gers, qui a agit en pionnier, ne veut pas laisser retomber le soufflet après une première étape très réussie. Sur le terrain, un chemin a été ouvert pour permettre aux citoyens de mieux s’impliquer dans leur vie locale, mais aussi d’être ainsi décideurs de l’avenir.


Article réalisé avec le Journal du Gers et Jean-Bernard Wiorowski

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