Habitants d’Aquitaine, à la fin de la lecture de cet article, pas la peine de vous précipiter avec une pioche au fond de votre jardin pour creuser et trouver de l’or. Votre lumbago et désespoir nourriraient notre culpabilité à tout jamais.
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Mais vous avez peut-être suivi de près les travaux des géologues réunis ces derniers jours au Muséum d’histoire naturelle de Toulouse. Ils célébraient les cinquante ans de l’Association des géologues du Sud-Ouest, l’AGSO.
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Et leurs propos ont pu en dérouter plus d’un, puisqu’ils incitent à continuer d’explorer les sous-sols du Sud-Ouest, en quête non pas de gros gisements fous, mais d’un renouveau minier dû à un incontestable potentiel énergétique.
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Ce qu’il faut savoir…
Car il n’y a pas que l’éolien, le solaire ou la biomasse. Il n’est pas question d’exploiter à nouveau du charbon ! Ou même d’évoquer l’épineux dossier du gaz de schiste.
Mais pour autant, avec des techniques d’exploration plus propres et plus modernes, on pourrait déjà commencer par refaire un inventaire des sous-sols, ce qui n’a plus été fait depuis 1992.
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Et les géologues sont formels : des gisements comme Montredon-Labessonié ou la Fumade (Tarn) mériteraient une nouvelle évaluation.
Quand on sait que nous importons le fer, l’aluminium, le cuivre, et l’or et l’argent, et que ces minéraux sont pourtant dans notre sous-sol, cela donne envie de crier : “Arnaud Montebourg, reviens, on veut produire français !”
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On trouve par exemple dans le sous-sol de la région : de l’uranium (Coutras – 33), du tungstène (Les Tourettes – 65), du charbon et de la lignite (Mézos et Arjuzanx – 40), du zinc et du plomb (Arrens et Pierrefitte – 65), du soufre (Lacq et Meillon – 64), du sel et de la potasse (Urcuit, Salies de Béran, Dax, Salies du Salat)
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Côté hydrocarbures, les territoires sous observation ou en production sont nombreux. Si les grands sites comme Lacq ont été arrêtés, car plus assez rentables, on peut toutefois noter l’intérêt d’autres « petites » compagnies internationales, comme le canadien Vermilion.
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Cette société basée à Parentis (Landes) a racheté les puits, et en Aquitaine, elle réalise 65% de sa production, soit l’extraction de 11.000 barils par jour, à partir d’une centaine de sites répartis entre la Gironde et les Landes.
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La multiplication des permis dans la région…
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Le Ministère de l’Environnement publie sur son site Internet la liste des demandes de nouveaux permis de recherche d’hydrocarbures dans le sous-sol de la région, ainsi que ceux déjà accordés.
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Les demandes de permis :
- Beaumont-de-Lomagne, recherche de gaz (sur les départements 32, 47, 24, 46, 82, 31, 09), par la société BNK France ;
- Mirande, pétrole (32, 65, 31, 09) par Gas2grid ;
- Donzacq, pétrole (40, 64) par Egdon, Sterling, Nautical, Malta Oil ;
- Tartas, pétrole (40), par Gas2grid ;
- Eauze, pétrole (40, 32, 82, 31) par Gas2grid ;
- Parentis Maritime, pétrole (33, 40) par Hunt Overseas.
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Les permis en cours :
- Saint-Griède, mixte (40, 32, 64, 65), par Gas2grid, Gippsland Offshore Petroleum ;
- Ger, gaz (64, 65), par Exceed Energy ;
- Ledeuix, mixte (64), par Exceed Energy ;
- Côtes de Gascogne, mixte (40, 32, 64, 65), par Total ;
- Claracq, pétrole (40, 64), par Celtique Energie ;
- Foix, gaz (65, 09, 31), par Vermilion Pyrénées SAS ;
- Montaner, gaz (65), par Celtique Energie ;
- Tarbes-Val-Adour, mixte (32, 64, 65), par Europa Oil&Gaz ;
- Béarn-des-Gaves, mixte (40, 64), par Europa Oil&Gaz ;
- Saint-Laurent, pétrole (40), par Egdon Resources, Sterling Resources, Nautical, Malta Oil ;
- Pontenx, pétrole (40), Egdon Resources, Eagle Energy, Nautical Petroleum ;
- Pays de Buch, pétrole (40, 33), par Vermilion Rep ;
- Pays de Born, pétrole (40, 33), par Vermilion Rep.
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Alors, dans le Sud-Ouest, on a du pétrole ET des idées ?