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Edito

Le 19 Déc. 2014

Bâtiment, mobilisation et pragmatisme

La présence de plus de 1.000 professionnels du bâtiment dans les rues de Pau, mercredi, montre à quel point la situation est inquiétante. Dans le seul département des Pyrénées-Atlantiques, ce sont 1.300 emplois qui ont été perdus en 3 ans et cela ne s’améliore pas, bien au contraire.

Sur le bassin de l’Adour, on estime que le nombre de chantiers a baissé de 40% cette année en raison d’une conjoncture difficile. Et en plus, les entreprises locales doivent sa battre contre une concurrence espagnole qui casse les prix.

La manifestation avait pour but d’alerter une nouvelle fois les élus, mais aussi de les sensibiliser sur le fait que des solutions pouvaient exister localement pour relancer la machine et éviter la catastrophe dans le BTP.

Les maires ont une première solution en main avec les nombreux bâtiments en piteux état et souvent inutilisés par ces collectivités territoriales. Il y en aurait près de 300 sur la seule ville de Pau. Pourquoi ne pas les mettre sur le marché, dans des conditions bien précises ? Cela permettrait d’ouvrir rapidement de nouveaux chantiers salutaires pour tout le monde.

Une deuxième solution s’impose : il faut privilégier les entreprises locales pour les nouveaux chantiers. Quand la situation est grave, il faut savoir prendre des mesures d’exception, même à titre provisoire, sans se réfugier derrière les contraintes imposées par l’Europe. L’enjeu est de sauver le tissu des TPE et PME du bâtiment, et de sauver des centaines d’emplois. Alors…

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