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Les coopératives s’unissent pour les engrais

Le 16 Nov. 2015

Elles sont 5 à avoir créé Axso, une structure d’achat unique qui devient N°1 dans le Grand Sud

A tous les niveaux, pour lutter contre la mondialisation, on est plus forts ensemble. Loin d’être une lapalissade, cette réflexion a dû être à l’origine des cinq plus importantes coopératives agricoles du Sud-Ouest, pour créer une structure d’achat unique d’engrais.

Ce qu’il faut savoir…


AXSOEn effet, Arterris, Euralis, Maïsadour, Terres du Sud et Vivadour unissent leurs forces et créent Axso, qui cherche ses locaux sur Toulouse pour traiter quelque 550.000 tonnes d’engrais par an.

Histoire de répondre efficacement aux pressions exercées sur les marchés par la Chine (centre mondial de gravité de l’engrais, le saviez-vous ?) et l’Inde.

 


axso2engraisDes matières premières qui arrivent souvent par la voie maritime, et Axso à Toulouse pourrait bien ainsi profiter d’un accès privilégié sur les ports de Bayonne, Bordeaux, La Rochelle, Pasajes (à côté de Saint-Sébastien) mais aussi Sète ou Port-la-Nouvelle.

Une façon judicieuse de réduire les coûts logistiques. Surtout quand on sait que la France importe tous ses engrais azotés, puisqu’elle n’en produit pas du tout.

 


RAMONDECLe groupement coopératif permettra alors certes de réduire les coûts de logistique, mais aussi de peser plus lourd dans les négociations. Du tout bon, 100% tout bon. Axso s’imposera d’emblée comme le premier acteur du Grand Sud en la matière, et lui permettra de peser lourd sur les volumes d’achat.

Et si Axso existait déjà à Boucau depuis 2011, là elle s’unie avec Sofertis (qui s’occupait d’Arterris et Terres du Sud). A sa tête c’est monsieur ex-Agridis, à savoir Pascal Ramondec qui prendra les rênes.

Evidemment, les utopistes répondront que le mieux serait de ne pas avoir à acheter d’engrais. Mais ça, c’est valable pour le monde des Bisounours, pas pour la triste réalité. Du coup, autant s’organiser. Ils l’ont fait.

2 commentaires au sujet de cet article

  1. Il faut voir un peu plus loin que le bout de son nez dans vos rédactions d’article : une simple rotation de cultures à la place de la maïsiculture intensive telle qu’elle est pratiquée dans le sud-ouest permettrait de réduire voire de supprimer les apports d’engrais azoté (http://www.biolineaires.com/articles/agronomie/501-la-fertilisation-biologique.html#.Vkrd2NIvfs0).
    Une autre solution d’évitement des engrais azotés passe par la microbilogie : http://www.agriculture-nouvelle.fr/engrais-starter-mais-triple-0/

    1. Si la simple rotation des cultures était la solution à la baisse des engrais, elle aurait été adoptée depuis longtemps. Attention aux raccourcis idéologiques, et surtout dogmatiques. L’agriculture est un peu plus complexe que cela.

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