Un contrat de bail à titre précaire a été signé avec la commune, pour un loyer mensuel de 100 euros. Ici, on forme les apiculteurs, on met du matériel à leur disposition, on leur apprend, on les informe. Du coup, ça bourdonne d’idées, et les ruches ont été implantées derrière l’école.

Deux groupes de douze élèves chacun suivent ici leur formation, douze après-midi de samedi par an. Et pour que les abeilles ne tombent pas comme des mouches, apprendre les maladies, varroa et danger causé par le nouveau petit coléopthère aethina tumida venu du sud de l’Italie, ou le méchant frelon asiatique, connu comme le tueur en série des abeilles. Savoir aussi déguster, entre odeurs et bonheur, le moment de ramasser l’or liquide, le miel devenu si rare et si convoité.

Les apiculteurs de la région se mobilisent, heureux de l’initiative de cette école-rucher, et la page Facebook “Le rucher de Laurent”, apiculteur à Souprosse justement, suit de près le travail du Real. Entre deux sessions de formation, venir y suivre les saisons, et butiner les informations sur le nectar absolu, le miel offert en cadeau de la nature, contre échange de bons soins.

Alors si l’envie de butiner vous prend, c’est dans les Landes et surtout à Souprasse que ça se posse, pardon : à Souprosse que ça se passe. On vient encore d’être pris les doigts dans le pot de miel à mots, oups !

Informations sur le site Internet du rucher de Laurent