Le site officiel de l’AOP Piment d’Espelette est formel : la récolte 2015 a démarré. Cette récolte décisive est effectuée à la main jusqu’au premières gelées, et au plus tard jusqu’au 1er décembre inclus. On attend que le fruit soit à maturité, presque entièrement rouge – s’il le faut, il finit de mûrir plus tard -.
Ce qu’il faut savoir…
Dans les 48 heures suivant la récolte, les piments sont triés puis, soit expédiés “en frais”, soit mis en corde, soit mis en maturation pour la fabrication de la poudre. Ce sont les trois seules “fabrications” (frais, corde, poudre) qui bénéficient de la fameuse appellation d’origine contrôlée.
Si vous êtes attentifs, vous noterez donc que c’est en pleine période de récolte, le dernier week-end d’octobre, qu’est organisée la célèbre Fête du Piment d’Espelette. Le charnu “Gorria” est bien entendu la star des cultures ici. C’est dès le mois de mars que le piment germe sous serre, entre 20 et 26 degrés. Il est repiqué en mai, et chouchouté jusqu’aux premières fleurs, de juin à octobre.
Les seules communes pouvant voir leurs piments reconnus par l’AOP sont Ainhoa, Cambo-les-Bains, Espelette, Halsou, Itxassou, Jatxou, Larressore, Saint-Pée-sur-Nivelle, Souraïde et Ustaritz.
Aujourd’hui, ce sont environ 180 producteurs de la région qui vivent du piment d’Espelette. Grâce à l’obtention de l’AOP, la production a doublé depuis 2008. Il n’y a pas, le petit piment originaire du Mexique, de Bolivie ou du Brésil, est désormais devenu 100% basque.