Depuis 2017, ce projet de création d’un parc naturel a fait son bonhomme de chemin, sans être particulièrement affecté par les doutes et les interrogations qu’il pouvait susciter.
Initié par les trois communautés de Communes Cœur d’Astarac en Gascogne, Astarac-Arros en Gascogne et Val de Gers, il obtient rapidement le soutien renouvelé d’élus territoriaux, du Conseil départemental et de la Région Occitanie.
« Ces trois communautés se sont regroupées au sein d’une entente communautaire, pour réagir aux menaces qui pèsent actuellement sur le territoire. On note par exemple le recul de la démographie, des coteaux qui ont tendance à s’enfricher… En parallèle, de multiples richesses ne sont pas du tout valorisées. Un gros dossier diagnostic, étude d’opportunité et faisabilité permettant de vérifier et démontrer la pertinence de créer ce parc naturel, a été réalisé en 2019 par trois cabinets, Ecotone, MC2 Consultant, et Territoire et Développement » explique Mathilde Barbé, chargée de mission pour le PNR.
Des étudiants en Master 2 “Aménagement des territoires et Télédétection” de l’Université Paul-Sabatier de Toulouse ont également apporté leur pierre à l’édifice, en réalisant un véritable atlas à partir d’images satellites, permettant de mieux définir les risques d’érosion, les zones humides… D’autant que, à mi-chemin entre Gascogne et Pyrénées, le territoire constitue un véritable réservoir de biodiversité à protéger.
Un pas de plus a été franchi le 3 février dernier, lors de l’assemblée générale constitutive de l’Association pour la création du Parc naturel régional Astarac, à laquelle assistaient cent cinquante participants en présentiel et visioconférence. François Rivière – CC Val de Gers – a été élu président, Céline Salles – CC Astarac Arros en Gascogne – et Patrick Fanton – CC Cœur d’Astarac en Gascogne – étant tous deux présidents délégués.
Ses trente membres ont désormais la charge d’analyser et valider le dossier de candidature, en cours de finalisation, avant de le déposer auprès La Région. Il restera ensuite à convaincre l’État pour pouvoir engager les travaux d’élaboration de la charte du projet de PNR. Un processus qui peut nécessiter jusqu’à quatre ans, mais n’entamera en rien l’enthousiasme collectif.
En plus de la confirmation de l’engagement de l’État, la Région et le Département auprès du territoire, ce parc permettrait de renforcer la notoriété de l’Astarac en la dotant d’une image positive et dynamique, résolument tournée vers le bien-être des générations à venir.
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