D’ici quelques mois, la fameuse Grotte de Sel, annoncée à Salies-de-Béarn, sera réalité et ouverte au public. Certes, on l’attendait pour le début de l’an dernier, mais tant qu’à faire, autant faire bien, donc ce sera pour le premier trimestre que les deux nouveaux produits phares de la ville thermale vont voir le jour : la Grotte de Sel et le Lagon de la Mer Morte.
Un coup marketing ? Certainement pas, mais deux vrais atouts supplémentaires pour Salies.
Ce qu’il faut savoir…
La Grotte de Sel, c’est un parcours dans l’univers du sel et de l’eau thermale, le long de trois salles où tous les sens sont révélés. On y accède via un couloir depuis la grande galerie de la zone remise en forme. A travers la tour classée des thermes, on distingue les anciens sous-sols avec leurs vétustes conduites, avant de pénétrer dans la Grotte.
Dans cette première salle, celle d’aromathérapie, on découvrira des arômes inconnus, développés par l’eau thermale qui ruisselle sur des fagots de bois et sur des végétaux, formant des concrétions surprenantes.
La deuxième salle, dite de litothérapie, est surprenante, car ses murs sont couverts de plaques de cristaux de sel s’entrelaçant dans toutes les directions ; ils ont été fabriqués aux thermes, avec l’eau de Salies.
La troisième salle enfin, celle d’halothérapie est la plus vaste. On peut s’y allonger, s’y reposer. Son sol est de sel fin et l’on y marche comme sur une plage de sable. Ses murs sont tapissés d’éléments solidifiés de sel et une cascade de cristaux de sel ruisselle, en y passant la main, on peut ressentir la fluidité de l’écoulement. Divin.
Mais ce n’est pas tout, puisque le Lagon de la mer Morte va lui aussi être dévoilé. Son architecture rappelle l’Arche de Noé, avec ses poutres en bois ondulantes et sa forme de bateau antique.
La salle est plongée dans une relative pénombre, mettant en valeur les lumières immergées du bassin. On s’assoit dans le bassin, peu profond, ou on s’allonge les bras en croix pour entrer instantanément dans une flottaison totale, laissant un sentiment d’apesanteur, tandis qu’au plafond défilent des images et des lumières. Oui, on se croirait sur la mer Morte et loin du Béarn.
Il va falloir malheureusement attendre encore quatre ou cinq mois pour découvrir ces merveilles, mais Salies a fait le pari de l’innovation et de la créativité, ce qui devrait lui valoir de nouveaux curistes dans les temps qui viennent. Sel ce qu’on lui souhaite !