Dans la famille Daguin, je demande la fille, Ariane, qui s’est fait un prénom outre-Atlantique en y faisant la promotion du foie gras. Un combat qui semblait perdu d’avance, face aux lobbies animaliers dénonçant le gavage dont seraient victimes les palmipèdes, et qui eut comme conséquence de faire interdire ce met en Californie ou à Chicago, entre autres.
Oui mais, c’était sans compter sur l’opiniâtreté d’Ariane, qui vient de déposer un recours devant la Cour suprême américaine, avec de bonnes chances de l’emporter.
Ce qu’il faut savoir…
Dans ce combat, la fille d’André, qui vit à New York depuis 36 ans, n’est pas seule. La filière française l’appuie, bien sûr, mais aussi les producteurs de foie gras américains (tel Hudson Valley Foie Gras) et canadiens, ainsi que l’Etat canadien et l’administration de 13 Etats américains.
Or, et c’est là que réside l’argument massue d’Ariane, un Etat américain ne peut interdire un produit légalement fabriqué dans d’autres Etats du pays. Et si cela ne suffit pas à convaincre la Cour suprême, la plus haute juridiction locale, elle compte même placer son combat sur le gavage. Certes, on engraisse le canard, mais quid de la façon dont sont élevés les poulets américains ?
Et là, on touche à des intérêts économiques colossaux, touchant des big chaînes comme KFC ou McDo. Réponse d’ici quelques mois.
En attendant, l’interdiction californienne, survenue en juillet 2012 a eu un effet ravageur… sur les ventes aux particuliers, puisque le principal distributeur américain de foie gras a vu ses ventes augmenter de 200 %…
Comme quoi il arrive qu’au pays du hamburger, on ait parfois bon goût !
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Il faut se battre… à force de vouloir tout interdire, on va finir par vivre dans un monde bien triste
Voilà une famille (les Daguin) digne des mousquetaires. Ils n’hésitent pas à aller croiser le fer. Bravo !