Les coureurs arrivent ce mardi 24 juillet sur les hauteurs de Luchon, et repartiront du bassin de l’Adour le samedi 28 juillet, après un contre-la-montre historique au Pays Basque. Ce sera la dernière étape avant l’arrivée à Paris. 5 jours chez nous qui désigneront le vainqueur final. Découvrez ci-dessous les photos du village béarnais installé à Carcassonne.
Les projecteurs seront ainsi tournés vers les Pyrénées et les 3B (Bigorre, Béarn, Basque) qui feront la différence, avec des journées qui s’annoncent particulièrement spectaculaires.
L’entrée dans les Pyrénées se fera lors de la 16e étape, le mardi 24 juillet entre Carcassonne et Bagnères de Luchon. Les coureurs escaladeront le Portet d’Aspet, le col de Menté, feront une excursion en Espagne dans le Val d’Aran puis termineront par le col du Portillon avant l’arrivée.
Le lendemain, mercredi 25 juillet, les coureurs partiront de Luchon, en direction de Saint-Lary avec une arrivée sur le domaine skiable à 2215 mètres d’altitude. Une étape ultra-courte : 65 km, comme un clin d’oeil au numéro du département des Hautes Pyrénées.
Le 65 a été particulièrement gâté avec deux départs et une arrivée. Et des difficultés majuscules : Peyragudes, le col de Val Louron Azet, pour finir avec le redoutable col de Portet : une montée inédite et une arrivée en très haute altitude.
Bref, une étape qui s’annonce explosive et qui devrait fournir un spectacle grandiose. Alléchant !
Jeudi 26 juillet, la 18e étape partira de Trie-sur Baïse, une petite bastide bigourdane du XIVe siècle (un peu plus de 1.000 habitants), aux portes du Gers. L’arrivée sera jugée à Pau, une nouvelle fois ville étape. Cette étape de transition, sans grosses difficultés, sera propice aux baroudeurs.
Pau bénéficiera de retombées économiques importantes puisque la plupart des équipes y logeront pendant 4 jours : des haltes rapides entre 2 étapes, mais du pain béni pour les hôteliers et restaurateurs.
Le lendemain, vendredi 27 juillet, les coureurs devront rouler sur 200 km avec pour 4.700 mètres de dénivelé, entre Lourdes et Laruns, dans la vallée d’Ossau. Un aventure aux nombreuses difficultés : l’Aspin, le mythique Tourmalet (2115 m), le col des Bordères, le col du Soulor et l’Aubisque (1709 m).
Dans la cité mariale, le départ se fera depuis le Sanctuaire afin de marquer le 160e anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous. A Laruns, l’arrivée est prévue devant le stade Robert Paparemborde en hommage au pilier international, trop tôt décédé. Une grande figure ossaloise.
Enfin, la dernière journée dans le bassin de l’Adour s’annonce exceptionnelle. Puisque le Pays Basque intérieur offrira un cadre magnifique et hautement accidenté pour un contre-la-montre individuel de 31 km (le seul de cette édition) qui pourrait bien désigner le vainqueur de la Grande Boucle avant le final sur les Champs-Elysées.
Les coureurs partiront du fronton de Saint-Pée-sur-Nivelle en direction d’Arbonne, Ustaritz, Souraïde et la redoutable côte de Piñodeta courte (900 m) mais avec des pentes impressionnantes : en moyenne 10% et des passages jusqu’à 21% !
L’arrivée sera jugée au cœur d’Espelette : une promotion extraordinaire pour le Pays Basque intérieur et… son piment. Avec notamment six heures de retransmission en direct, sur France 2, et certainement de très nombreux reportages qui feront le tour… du monde. Après 12 ans de disette, le Pays Basque revient dans la Grande Boucle par la grande porte avec une journée qui devrait conclure l’édition 2018 en apothéose, avant la dernière étape dans les rues de Paris.
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Photos : AaDT 64
Diaporama – Le Village béarnais à Carcassonne…
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