A vrai dire, on a hâte. Parce que, sur le petit écran, il a l’air de tout savoir, le Gordon. Il a tout vu, il a tout connu, il a tout goûté, il a tout expérimenté, il a ouvert des restaurants partout dans le monde, 25 au total, récoltant 7 étoiles Michelin (ce qui fait peu, au total) : Londres, Las Vegas, Dublin, Dubaï, Tokyo, la Sardaigne, l’Ecossais est partout. Et même déjà en France, puisqu’il préside à la destinée des cuisines du Trianon palace, où il a obtenu deux étoiles. Préside plus qu’il ne confectionne les plats, puisque c’est Simone Zanoni qui officie aux fourneaux, fournissant une cuisine d’inspiration française, qui a tant marqué Gordon.

C’est un peu la même chose qui va se passer au Pressoir d’argent, puisque Gordon, qui ne jouit pas de l’ubiquité, ne sera pas dans la cambuse.

C’est Gilad Peled, un chef israélien avec qui il a travaillé en 2007 dans son restaurant Gordon Ramsay Hospital Road (et ancien du restaurant La Malvoisie, dans le Valais suisse) qui maniera les casseroles, obéissant bien sûr aux consignes du chef.

Mais si l’on veut faire un selfie avec la vedette de la télé, mieux vaudra prendre rendez-vous, et attendre quelques mois (notez que l’établissement sera fermé le dimanche et le lundi).

Pour ceux qui auront le bonheur de trouver une place, qu’ils ne manquent pas de jeter un coup d’œil à la presse à homard (d’où le nom du restaurant), en argent massif, conçu par la Maison Christofle, dont il n’existe que cinq exemplaires au monde.

Et comme le bon Philippe Etchebest a ouvert il y a peu « Le Quatrième Mur », dans les locaux de l’ancien Café Louis, de l’Opéra de Bordeaux, face au Grand Hôtel, on est sûr que la gastronomie est en train de gagner du terrain dans la capitale de l’Aquitaine.

Informations sur le site Internet du Pressoir d’argent