C’était sans compter sur les négociations qui se tenaient en catimini, et la volonté de l’édile tarbais, Gérard Trémège. La nouvelle a fait grand bruit : ça y est, un accord a été trouvé, et la vente devrait se conclure avant le 9 juillet. Ce jour-là, pour fêter l’événement, ce sera “Portes Ouvertes” pour le plus grand plaisir des Tarbais.

“Le Haras appartient à l’histoire de Tarbes et doit être préservé en l’état” a précisé monsieur le maire lors de l’annonce du rachat. Il semble que le tarif négocié de vente soit tombé aux alentours des deux millions d’euros. Même s’il faudra y rajouter 5 ou 6 millions d’euros de rénovation (ce qui ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval).

Racheté à l’Etat qui avait annoncé dès 2015 qu’il voulait s’en désengager, on sait d’ores et déjà que le Haras devrait conserver son identité équestre. Equestria restera à la maison ! Et tous les emplois y seront maintenus.

Il faudra évidemment trouver des recettes pour assurer son entretien.

Les projets sont déjà nombreux pour donner à Tarbes une position de véritable capitale du cheval. Déjà, un maréchal-ferrant et une sellière harnacheuse doivent s’installer sur le site.

Et parmi les première idées retenues par la Municipalité, on parle de la rénovation du manège, de la création d’une piste tous temps, de la couverture de la carrière pour permettre d’organiser de nombreux temps forts (spectacles équestres, concours hippiques…).

Mais ce n’est pas tout. Dans ce site qui veut être vivant et ouvert à tous, plusieurs pistes sont déjà à l’étude comme la mise en place de visites guidées de la Maison du cheval en collaboration avec le musée des Hussards, l’ouverture d’un restaurant gastronomique, l’installation d’une compagnie équestre, des stages équestres, un centre de formation et même un centre d’équinothérapie

Alors, à cheval !

Photos : Ville de Tarbes