Le col du Soulor, ça vous évoque quoi ? Tic-tac, tic-tac… Ok, vous répondez toutes et tous d’une même voix : le Tour de France. Voilà pour le moins une réponse unanime et spontanée.
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Mais si vous avez raison en partie, ce serait dommage de cantonner le col du Soulor à cet événement sportif uniquement, aussi prestigieux et renommé soit-il.
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D’autant plus que les projets ne manquent pas…
D’abord, précisons que le col du Soulor s’établit à 1474 mètres d’altitude. Surtout que son pastoralisme est demeuré très actif, et qu’il compte une quinzaine de bergers et de familles de producteurs de fromage de brebis.
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Signifions aussi sa faune et sa flore, avec des oiseaux à observer patiemment. Sans oublier qu’avec la mine de fer de Baburet, le Soulor compte aussi sur un passé industriel.
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Du coup, la communauté de communes du Pays de Nay, après bien des tentatives entrecoupées d’échecs, a enfin lancé le projet d’aménagement du col, avec une première concrétisation à horizon de l’été 2015.
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L’élargissement aux communes de Ferrières et Arbéost ouvre de nouvelles perspectives, en sus du désenclavement. On évoque une “Route des Cols”, où le Soulor et Spandelles auraient leur mot à dire, pardon leurs décors à offrir.
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Et puis, du côté de Ferrières, où l’on ne se cantonne pas à fabriquer d’excellentissimes fromages, on évoque une nouvelle manne économique, par le biais de la filière laine. Là, tout est à inventer, ou réinventer puisqu’on pourrait se calquer sur le fer, qui quittait Ferrières pour descendre jusqu’à la plaine de Nay.
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Allez, on parie qu’un de ces jours prochains, vous ne connaîtrez plus seulement le col du Soulor comme une référence incontournable au Tour de France ? Chiche !