Le “Pau Broadband Country”, ça vous rappelle quelque chose ? Non, ce n’est pas le titre d’un film, pas même celui d’un western avec des cow-boys homosexuels. Mais avouez que l’appellation claque fort.
Derrière, c’est une réalité bien concrète qui se profile. Le rêve est né de l’ancien maire, parfois visionnaire et souhaitant toujours le meilleur pour sa ville, un certain André Labarrère.
Et il est bon de constater qu’avec les ans, et malgré la disparition de l’édile, ses successeurs ont tenu à poursuivre son oeuvre entamée il y a longtemps.
Ce qu’il faut savoir…
Ainsi le “Pau Broadband Country” était la volonté de positionner Pau comme pionnière dans la fibre optique, ce à la fois pour les particuliers et les professionnels.
Grâce au maillage du territoire, 40 000 particuliers bénéficient des avantages de la boucle numérique, à savoir l’accès à des connexions ultra rapides, sécurisées et fluides favorisant aussi bien la désormais classique triple utilisation simultanée de la télévision numérique, de la téléphonie et de l’Internet et à un tarif quasi équivalent à l’ADSL que les usages en THD de demain (VOD, visioconférence, e-santé, etc).
Il s’agit aussi d’un véritable “booster” pour les entreprises d’innovation, les start-up, le développement de l’intelligence artificielle, du big data au cloud computing en passant par les data center, le commerce électronique, le e-marketing, le web.2, les cybermarchés ou l’exploitation des données de l’Open data.
Certes, le langage est ici très anglophone, mais c’est ainsi, l’occitan n’est pas encore devenu la langue de la modernité, semble-t-il.
Si Pau est devenue très connectée, ce n’est qu’un début.
Et l’on parle désormais d’une couverture wifi (gratuite ?) pour le centre ville ou de PV électroniques, avec tablettes tactiles et tout le saint-frusquin. Pas forcément l’aspect préféré de cette mutation. Mais compris dans la gigantesque opération de “dématérialisation”, le nouvel enjeu numérique de demain.