Connaissez-vous l’électronique de puissance ? Il s’agit de l’une des branches de l’électrotechnique, concernant les convertisseurs permettant de changer la forme de l’énergie électrique. Voyons, on l’a sûrement étudié un jour ou l’autre en cours de technologie, mais c’était… houlà, il y a longtemps !
Ici, on parle intégration de puissance, mécatronique, conception et simulation multi-physique, ou interactions électromagnétiques couramment. Et sur cette plateforme d’innovation, on privilégie les échanges et collaborations entre recherche publique et industriels.
C’est ainsi que de célèbres noms (Alstom, Safran, Boostec, etc.) s’en remettent à ces chercheurs, très au courant, pour vérifier si leurs modules répondent bien au cahier des charges, en leur faisant passer toute une batterie de tests. Et rien ne leur est épargné : chambre anéchoïque, dissection au micro-tomographe 3D, températures effroyables, pressions puissance XXL…
Car il s’agit non seulement de tester leur fonctionnement, leur résistance et leur fiabilité dans des conditions extrêmes, mais aussi de conseiller les industriels pour les améliorer, les fabriquer mieux et plus rapidement, et pouvoir ensuite déposer des brevets.
En plus de l’exploration de nouveaux domaines, le laboratoire s’intéresse également aux réseaux intelligents (“smart grids”) de production d’électricité issue d’énergies renouvelables. Des réseaux communicants grâce à l’intégration de nouvelles technologies, qui contribueront à piloter le système électrique de manière plus flexible, plus efficace, économiquement viable et sûre.
Que la lumière – verte – soit !
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