C’est une véritable passion pour cet autodidacte qui a sa terre chevillée au corps et au cœur. Né dans une famille de paysans béarnais, il échange ses vaches et son maïs en 1988 pour la viticulture sur une parcelle de quatre hectares.
À la tête du domaine Cauhapé, à Monein, depuis 32 ans, il élabore des vins blancs de caractères et fruités, en étant en permanence à l’écoute de la nature.
Chez les vignerons, la nature peut être une maîtresse capricieuse (entre les inondations, les fortes chaleurs, la grêle, les orages…). Henri Ramonteu préfère être au plus près de son environnement, c’est pour cela qu’au Domaine Cauhapé, tout est fait à la main et aucun insecticide n’est utilisé depuis vingt ans (si traitement il y a, c’est toujours avec parcimonie).
Véritable reconnaissance de cette philosophie de travail, le domaine va bientôt être classé en Haute Valeur Environnementale.
Progressivement, Henri Ramonteu a agrandi son domaine jusqu’à s’étaler sur 53 hectares à flanc de coteaux exposés soit au sud-est, soit plein sud à Lasseube et Monein. Tout ce qu’il sait sur la viticulture, il l’a appris en travaillant dans ses vignes, en observant et en lisant, mais c’est son inventivité et sa sensibilité qui donnent ses lettres de noblesse à ses vins.
Selon lui, la vigne absorbe les bonnes ondes que l’homme dégage. Henri Ramonteu met donc un point d’honneur à communiquer sa bonne humeur et la vigne lui rend bien !
En 2015, le domaine Cauhapé a amorcé un virage vers les vins blancs secs, avec un nouveau défi de taille : élever ses vins secs au même niveau que ses moelleux.
C’est pourtant grâce à ses cuvées tardives (souvent en décembre) de liquoreux, que le domaine d’Henri Ramonteu est inscrit depuis 25 ans dans le gotha des grands vins du Sud-Ouest, et ses cuvées Noblesse du Temps, Folie de Janvier ou la mythique Quintessence du petit manseng en ont fait un incontournable.
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Crédits photo : Domaine Cauhapé